La Competition and Markets Authority ( CMA) cherche à savoir si les récents développements chez OpenAI « avaient abouti à une situation de fusion pertinente » sur laquelle il devait enquêter.
Le régulateur antitrust britannique invite « les tiers intéressés à commenter si le partenariat entre Microsoft et OpenAI, y compris les développements récents, a abouti à une situation de fusion pertinente et, si tel est le cas, l’impact que la fusion pourrait avoir sur la concurrence ».
« L’invitation à commenter est la première partie du processus de collecte d’informations de la CMA et intervient avant le lancement de toute enquête de phase 1, qui n’aurait lieu qu’une fois que la CMA aura reçu les informations dont elle a besoin de la part des parties au partenariat » déclare Sorcha O’Carroll, directeur principal des fusions au CMA.
La CMA affirme surveiller de près l’impact des partenariats et des accords stratégiques qui pourraient entraîner un affaiblissement de la concurrence dans le développement ou l’utilisation des FM (modèles de fondation).
Microsoft s’est engagé à investir plus de 10 milliards $ dans la start-up et utilise la technologie OpenAI pour la plupart de ses offres d’IA appelées Copilot. De son côté, OpenAI utilise l’infrastructure cloud Microsoft Azure pour entrainer ses modèles de langage ( LLM).
Selon la CMA, ces éIéments « représentent une relation étroite et multiforme entre deux entreprises ayant des activités importantes dans les FM et les marchés connexes ».
Dans le même temps, Reuters a rapporté que Microsoft détient 49 % de la société d’exploitation à but lucratif d’OpenAI. Une information démentie par le groupe de Redmond.
Microsoft compte également désormais un « observateur » sans droit de vote au sein du conseil d’administration.
La CMA examinera si le partenariat a « abouti à une acquisition de contrôle – c’est-à-dire lorsqu’il en résulte qu’une partie exerce une influence importante, un contrôle de facto ou plus de 50 % des droits de vote sur une autre entité – ou à un changement dans la nature du partenariat ».
Sur X, le président de Microsoft, Brad Smith a répondu que la principale évolution de la relation avec OpenAI était l’arrivée d’un observateur sans droit de vote au conseil d’administration.
Avec Tom Jowitt, Silicon.co.uk
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