GitHub veut séduire de plus en plus les entreprises de toutes tailles, mais dans ce cas précis surtout les grands comptes. En effet, dans son portefeuille, le service web d’hébergement et de gestion de développement de logiciels distingue trois offres : une à destination des développeurs individuels; une autre pour des organisations réunissant des petites équipes de développement (allant de 10 à 100 individus); et enfin l’offre entreprise.
Cette dernière était seulement disponible en mode on premise. « Les sociétés étaient obligés de l’installer sur un serveur local et donc de le gérer, souvent pour des questions de contraintes sécuritaires ou légales », rapporte Alain Helaili, ingénieur chez GitHub. Pour répondre aux exigences de sécurité, le site avait ajouté le protocole d’authentification SAML capable de gérer des solutions comme Azure Active Directory, Okta, OneLogin, Ping Identity et Shibboleth, mais aussi LDAP et CAS. Des banques notamment travaillent avec cette offre. La Société Générale a installé GitHub pour ses 3 000 développeurs.
Cependant cette offre entreprise ne satisfaisait pas les grandes comptes. Qui s’orientent de plus en plus vers le mode SaaS, constate l’ingénieur. D’où l’idée de créer une autre proposition, GitHub Business où les sociétés auront le choix de déployer leurs repositories en mode on premise (l’offre entreprise perdure) ou alors en mode SaaS. Sur le plan de la facturation, ce service coûtera 21 dollars par mois et par utilisateur.
A lire aussi :
TruffleHog, le limier des clés de chiffrement oubliées sur GitHub
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.