Google s’appuie sur le machine learning pour la nouvelle version de son offre Google Translate. La technique du Google Neural Machine Translation (GNMT) remplace celle du Phrase-Based Machine Translation (PBMT) utilisée jusqu’alors.
La traduction, qui s’effectuait auparavant phrase par phrase, est maintenant remplacée par une méthode où le texte est pris en compte dans son ensemble.
Ceci permet d’éliminer certains contresens, en particulier pour les langues asiatiques comme le chinois, où l’enchaînement des phrases joue un rôle fort sur leur sens (à un point tel qu’il est parfois difficile de prendre une conversation en cours de route). Le japonais pourrait également profiter de cette nouvelle technologie.
Avec GNMT, la qualité de traduction est maintenant très proche de celle réalisée par un humain, explique la firme. Ce procédé n’est toutefois utilisé actuellement que pour la traduction du chinois vers l’anglais.
L’intelligence artificielle s’attaque donc aujourd’hui à la traduction, après avoir aidé Google à améliorer la reconnaissance de voix et d’images. Reste que la combinaison de ces éléments peine parfois à convaincre. Ainsi, les sous-titres en traduction automatique opérés sur des vidéos YouTube sont particulièrement inefficaces, menant souvent à des résultats inintelligibles.
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