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Comment Google a failli investir dans un datacenter en France

Google était prêt à investir dans un data center en France il y a quelques années, avant de lui préférer la Finlande, selon une information de l’hebdomadaire Tout Lyon Affiches relayée par MacGeneration. Comment en est-on arrivé là ?

Début 2008, Google avait engagé discrètement des discussions avec des dirigeants français et élus locaux afin d’ouvrir un centre de données européen sur le Parc industriel de la plaine de l’Ain (PIPA), à une quarantaine de kilomètres de Lyon.

Ce projet, qui aurait demandé un investissement de plusieurs centaines de millions d’euros, devait s’étendre sur 120 hectares, et ce non loin du Rhône pour satisfaire les besoins de refroidissement des salles de serveurs de la multinationale américaine…

350 millions d’euros d’investissement

Couvertes par un accord de confidentialité très strict, les négociations engagées six mois durant entre le Syndicat mixte du Parc industriel et la direction de Google ont tourné court. Un différend entre la France et les États-Unis portant sur le rejet par Google des eaux usées aurait gelé les pourparlers. Malgré le soutien de Matignon, la multinationale a écarté le dossier français fin 2008.

Le groupe a finalement installé son centre de données en Finlande, à Hamina, où les températures sont plus basses que dans la région Rhône-Alpes. Google déclare avoir investi 350 millions d’euros entre mars 2009 et août 2012 dans ce projet auquel ont contribué plus de 2 000 personnes.

Les deux autres datacenters européens de Google sont installés à Saint-Ghislain, en Belgique, et à Dublin, en Irlande (siège européen de la firme).

crédit-photo © Google – Connie-Zhou

En complément :

Découvrez les datacenters de Google, en images


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