Pour gérer vos consentements :
Categories: OS mobilesSécurité

Google poursuivi pour les mouchards de localisation d’Android

L’affaire des ‘mouchards’ des smartphones qui enregistrent les déplacements de leurs utilisateurs vient de rebondir à la face de Google aux Etats-Unis. Deux résidents du Michigan ont déposé une plainte, le 27 avril, auprès d’un tribunal de Detroit. Equipés d’un HTC Inspire sous Android, ils estiment que le suivi de leurs déplacements par leur téléphone est comparable à une mise sur écoute prononcée par un tribunal, rapporte l’agence Bloomberg.

Les éditeurs de plates-formes mobiles sont sous les feux de l’actualité depuis que des utilisateurs ont constaté que l’iPhone conservait les données de localisation dans un fichier non crypté et stocké sur le PC/Mac lors des synchronisations iTunes du smartphone. Apple, Google et Microsoft ont reconnu les faits en expliquant que leurs systèmes se contentait de constituer une base de données des antennes GSM et hotspot wifi croisés lors des déplacements des utilisateurs afin d’améliorer les services de géolocalisation.

Les méthodes de conservation des données divergent cependant selon les plates-formes iOS, Android ou Windows Phone. A ce sujet, Apple prévoit notamment de corriger le tir sur la durée de conservation des données de localisation (jusqu’à un an) et la protection du fichier concerné lors des prochaines mises à jours d’iOS. Mais en aucun cas les données ne seraient associées à des profils permettant d’identifier les clients, assurent les éditeurs. Les dirigeants des trois entreprises ont néanmoins été invités à s’expliquer sur la question devant une commission sénatoriale le 10 mai prochain.

Quant aux deux plaignants du Michigan, ils espèrent transformer leur plainte en action de groupe (class action) en plus des 50 millions de dollars de dommages et intérêts réclamés et la demande d’arrêts des pratiques.

<p>L’affaire des ‘mouchards’ des smartphones qui enregistrent les déplacements de leurs utilisateurs vient de rebondir à la face de Google aux Etats-Unis. Deux résidents du Michigan ont déposé une plainte, le 27 avril, auprès d’un tribunal de Detroit. Equipés d’un HTC Inspire sous Android, ils estiment que le suivi de leurs déplacements par leur téléphone est comparable à une mise sur écoute prononcé par un tribunal, rapporte l’agence Bloomberg.</p>

<p>Les éditeurs de plates-formes mobiles sont sous les feux de l’actualité depuis que des utilisateurs ont constaté que <a href= »https://www.silicon.fr/vie-privee-l&nbsp;%C2&nbsp;%A0&nbsp;%e2&nbsp;%C2&nbsp;%A0&nbsp;%80&nbsp;%C2&nbsp;%A0&nbsp;%99iphone-traque-ses-utilisateurs-50300.html »>l’iPhone conservait les données de localisation</a> dans un fichier non crypté et stocké sur le PC/Mac lors des synchronisations iTunes du smartphone. Apple, mais aussi <a href= »https://www.silicon.fr/google-android-collecte-aussi-les-donnees-de-geolocalisation-pour-la-bonne-cause-50443.html »>Google</a> et <a href= »https://www.silicon.fr/windows-phone-collecte-aussi-les-donnees-de-localisation-des-utilisateurs-50507.html »>Microsoft</a> ont reconnu les faits en expliquant que leurs systèmes se contentait de constituer une base de données des antennes GSM et <em>hotspot</em> wifi croisés lors des déplacements des utilisateur afin d’améliorer les services de géolocalisation. </p>

<p>Les méthodes de conservation des données divergent cependant selon les plates-formes iOS, Android ou Windows Phone. A ce sujet, Apple prévoit notamment de <a href= » »>corriger le tir</a> sur la durée de conservation des données de localisation (jusqu’à un an) et la protection du fichier concerné lors des prochaines mises à jours d’iOS. Mais en aucun cas les données ne seraient associées à des profils permettant d’identifier les clients, assurent les éditeurs. Les dirigeants des trois entreprises ont néanmoins été invités à s’expliquer sur la question devant une commission sénatoriale le 10 mai prochain.</p>

<p>Quant aux deux plaignants du Michigan, ils espèrent transformer leur plainte en action de groupe (<em>class action</em>) en plus des 50 millions de dollars de dommages et intérêts réclamés et la demande d’arrêts des pratiques.</p>

Recent Posts

AWS abandonne WorkDocs, son concurrent de Dropbox

Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…

2 jours ago

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

2 jours ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

2 jours ago

IA générative : les lignes directrices de l’ANSSI

Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…

3 jours ago

De la marque blanche à l’« exemption souveraine », Broadcom fait des concessions aux fournisseurs cloud

À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.

3 jours ago

iPadOS finalement soumis au DMA

iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.

3 jours ago