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Google : une erreur humaine sème la panique sur le Web

Un message surprenant, sous forme d’avertissement, peremptoire et totalement déplacé. Ou une plaisanterie douteuse?

C’est ce qu’auront conclu les internautes en début d’après-midi de ce dernier samedi de janvier.

En recherchant des références sur des sites aussi sérieux que la CourdeCassation.fr ou LeMonde.fr, les internautes ont eu la désagréable surprise de lire cet avertissement étonnant, quels que soient les sujets recherchés:

«Ce site risque d’endommager votre ordinateur»

Cette mise en garde s’affiche en principe exceptionnellement, pour alerter les internautes utilisateurs de Google des risques qu’ils encourent à consulter des sites identifiés comme dangereux ou douteux , susceptibles de transférer des « malwares », virus, chevaux de Troie ou modules de ‘phishing’ (ou ‘hameçonnage’ de codes bancaires)…

Obligés de reconnaître cette bavure, perçue comme un gros « bug » et provoquant un mini-vent de panique sur la Toile, des responsables de Google ont admis la réalité de l’incident quelques heures après, dans la soirée de ce 31 janvier.

Selon eux, il s’est agi d’une «erreur humaine», commise malencontreusement, lors de la mise à jour de la liste des sites malveillants téléchargés dans la base de données StopBadware.org. Cette dernière, où Google va puiser régulièrement, s’actualise en permanence.

L’erreur aurait consisté en l’ajout de l’URL « / » au fichier, provoquant la mise au ban de sites réputés fiables et protégés – soit exactement l’inverse de ce qui aurait dû être fait. L’équivalent d’une inversion accidentelle entre cocher des listes noires et listes blanches!

Tout un ensemble de sites se sont ainsi retrouvés catalogués comme pourvoyeurs de ‘spams’ ou de ‘phishing’ samedi entre 15h30 et 16h30.

L’erreur a été perceptible lors de consultations sur plusieurs sites Google (google.com, google.de, google.fr, google india…). Les internautes qui tentaient d’accéder à un site à partir du moteur de recherche étaient impitoyablement redirigés vers la page de Stopbadware.org qui sous la demande a fini par tomber.

Moralité : par les temps qui courent, mieux vaut se fier à de gentils robots-serveurs plutôt qu’à des humains fauteurs, pour mieux contrer de mauvais robots animés par de méchants pirates… En tout cas, c’est la première fois que Google est confronté à un bug de cette ampleur.

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