Pour gérer vos consentements :

Le gouvernement crée un poste de Chief Data Officer de l’Etat

Après s’être doté d’un DSI au niveau gouvernemental avec la DISIC, le Conseil des ministres a créé un nouveau poste : administrateur général des données. C’est la ministre de la fonction publique, de la décentralisation et de la réforme de l’Etat, Marylise Lebranchu, qui a proposé d’instituer ce poste, connu à l’étranger sous l’appellation Chief Data Officer (CDO). La ministre s’est enorgueillie sur Twitter d’être le premier pays européen  à se doter d’une telle fonction.  Le CDO de l’Etat sera autorisé à connaître les données détenues par l’administration et ses opérateurs, indique le communiqué.

Des missions balisées

Sur le plan des missions de l’administrateur, Marylise Lebranchu en fixe quatre. La première est d’organiser une meilleure circulation des données dans l’économie comme au sein de l’administration dans le respect e la vie privée et des contraintes juridiques. Cette première mission trouve un écho dans l’actualité avec l’affaire des TER trop larges pour les quais de gare. Au centre des débats, les données de RFF et de la SNCF n’ont semble-t-il pas été actualisées. La deuxième mission n’est pas si éloignée de l’affaire non plus en « veillant à la production ou à l’acquisition de données essentielles ». Par ailleurs, l’administrateur devra « lancer des expérimentations pour éclairer la décision publique » et enfin il aura la charge de « diffuser des outils, des méthodes et culture de la donnée au sein des administrations et au service de leurs objectifs respectifs ».

Henri Verdier, premier CDO de l’Etat ?

Pour mener à bien ces différentes missions, nos confrères du lab d’Europe1 ont indiqué que Henri Verdier, actuel directeur d’Etalab, était l’heureux élu pour occuper les fonctions d’administrateur général des données. Il est en charge depuis décembre 2012 de la coordination de la stratégie Open Data de la France. En février dernier, il nous avait accordé une interview où il évoquait les potentialités de l’Open Data pour les entreprises. Plus récemment, le gouvernement a officialisé l’adhésion de la France à l’Open Government Partnership (OGP) lors la conférence de Paris à la fin avril. La France entend donc accélérer le processus sur la gestion des données publiques en se dotant d’un Chief Data Officer, un métier qui commence à se développer au sein des entreprises.

A lire aussi :

Open data et données personnelles : les sénateurs formulent 20 recommandations

Recent Posts

Oracle choisit l’expertise Java et SQL pour son « IA qui code »

Le voile est levé sur Oracle Code Assist. Présenté comme spécialisé en Java et SQL,…

24 heures ago

EPEI (Daniel Kretinsky) vise Atos : les axes directeurs de sa proposition

EPEI, la société d'investissement de Daniel Kretinsky, a déposé une offre de reprise d'Atos. En…

1 jour ago

Onepoint veut reprendre Atos : les grandes lignes de son offre

Onepoint, l'actionnaire principal d'Atos, a déposé une offre de reprise du groupe. En voici quelques…

1 jour ago

AWS prend ses distances avec VMware version Broadcom

Broadcom a repris seul la main sur la vente de l'offre VMware d'AWS... qui, dans…

2 jours ago

Avec ZTDNS, Microsoft essuie les plâtres du zero trust appliqué au DNS

Microsoft expérimente, sous la marque ZTDNS, une implémentation des principes zero trust pour le trafic…

2 jours ago

Atos sur la voie d’un sauvetage ? Point de situation

Accord de principe entre créanciers, propositions de reprise, discussions avec l'État... Le point sur le…

2 jours ago