Google Search Console met à disposition des outils, des diagnostics de performance et des alertes de sécurité (détection de malwares et pourriels) à l’attention des administrateurs de sites web. Chaque site indexé par le service peut avoir plusieurs propriétaires identifiés comme « légitimes » : un gérant, un webmaster et un spécialiste de l’optimisation pour moteurs de recherche (SEO ou Search engine optimization), par exemple. Mais les hackers se faisant passer pour les véritables propriétaires de sites web via Google Search Console sont de plus en plus nombreux à semer le trouble, explique dans un billet de blog l’entreprise Sucuri. Selon la firme spécialisée dans la sécurité, des pirates utilisent des sites Web compromis par leurs soins pour détourner le trafic vers des contenus dupliqués, des pages infectées ou spammées.
La façon la plus simple pour s’identifier comme propriétaire d’un site sur Google Search Console consiste à charger un fichier HTML avec un code unique pour chaque utilisateur dans le dossier racine du site Web. Les hackers, qui utilisent déjà les failles de sites Web pour y placer du code malveillant, peuvent aussi utiliser ces vulnérabilités pour créer les fichiers HTML qui leur permettent de s’identifier comme propriétaire du site concerné. Et, se faisant passer pour des propriétaires « vérifiés », ils peuvent suivre les performances de leurs campagnes BHSEO (ou black hat SEO). Ils peuvent également évincer du service de notifications des propriétaires de sites, en supprimant du serveur des fichiers HTML de vérification. Et les abus se multiplient, selon Sucuri. Un webmaster dit avoir reçu en une seule journée des notifications concernant 30 nouveaux propriétaires présumés.
Pour se prémunir, la firme recommande aux webmasters de s’assurer qu’ils sont bien reconnus par Google Search Console en tant que propriétaires de leur site web, en incluant les sous-domaines.
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