Google a décliné Android suivant différentes moutures avec Android (smartphones et Tablettes), Android TV, Android Wear (wearables) et Android Things pour l’internet des objets (IoT).
Or, aussi étonnant que cela puisse paraître, l’un des derniers produits IoT du groupe de Mountain View n’embarque pas ce dernier.
Retour en arrière : mardi dernier, Google avait profité de son événement « made by Google » pour lever le voile sur de nouveaux produits avec en figure de proue les Pixel 3 et Pixel 3 XL.
Mais, on a aussi pu découvrir le Google Home Hub, un écran intelligent destiné à intégrer le foyer.
Toutefois, alors que ses alter ego du côté de Lenovo, LG et JBL fonctionnent sous Android Things, ce n’est pas le cas du Google Home Hub.
L’appareil est en effet basé sur une mouture modifiée du firmware Google Cast utilisé en particulier par le dongle Chromecast, dont une nouvelle version vient d’ailleurs d’être dévoilée.
Google s’explique sur le sujet en ces termes : « Il n’y a pas de raison particulière. Nous venons juste de penser que nous pourrions utiliser l’expérience avec Cast, et les expériences sont les mêmes. Nous aurions facilement donné aux acteurs tiers s’ils l’avaient voulu, mais je pense que la plupart des développeurs sont à l’aise avec Android Things. »
Plate-forme open source, Android Things peut être personnalisé à la guise des fabricants. Google n’a pas besoin de cette flexibilité pour son appareil et se contente d’installer ses propres services sur l’appareil.
Des divergences avec le système d’exploitation qui font aussi écho avec le SoC (System on Chip) embarqué dans le Home Hub. Google a opté pour une puce custom singée Amlogic, plutôt qu’un plus classique Snapdragon 624 par exemple. Ce dernier est en effet le candidat de choix pour les appareils sous Android Things.
La filiale d’Alphabet a peut-être sollicité la société de microélectronique américaine afin d’obtenir un tarif attractif sur les SoC en question et ainsi proposer le Home Hub à 150 dollars.
Pour rappel, c’est en décembre 2016 que Google avait lancé son RTOS (système d’exploitation temps réel) Android Things qui succédait alors à Brillo.
(Crédit photo : @Google)
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