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IBM remet AIX au goût du jour

IBM donne un coup de pouce à son système d’exploitation Unix en lançant un programme public de bêta test sur AIX 6, qui sera disponible dans sa version définitive au cours du quatrième trimestre.

C’est un changement stratégique pour Big Blue, qui jusqu’à présent réservait les bêtas d’AIX à un nombre limité de participants, habituellement quelques douzaines, pas plus !

IBM, en offrant à tous la possibilité en un clic d’accepter la licence et de télécharger le code de AIX 6 sur ibm.com/aix, tente d’élargir l’audience de son Unix.

En revanche, cette version n’est pas open source, ce qui surprend venant de celui qui se présente comme le leader des communautés du libre, et qui aurait pu suivre l’exemple de Sun avec Open Solaris. Les démêlées d’IBM avec SCO sur d’éventuelles usurpations de codes Unix objet d’un copyright de SCO ne sont sans doute pas étrangères à ce choix.

Pourquoi d’ailleurs choisir AIX plutôt que Linux ? Pour IBM, la réponse est simple : AIX offre une garantie de pérennité des investissements et d’évolutivité ? bizarrement des arguments repris pour évoquer Linux ! -, mais surtout AIX permet de gérer jusqu’à 128 threads sur une seule partition.

Pour autant, AIX 6 devrait rester un produit plus limité que certains de ses concurrents, mais aussi l’un des mieux adaptés pour des systèmes qui légalement ne peuvent et ne doivent bouger. Il est également le mieux adapté aux serveurs IBM System p et d’ailleurs la version 6 supporte l’architecture Power6.

AIX 6 apporte bien évidemment son lot de nouveautés et de nouvelles fonctionnalités. Mais tout en conservant une compatibilité binaire avec la version 5. A commencer par un haut niveau de disponibilité en continu, avec la gestion des mises à jour, même concurrentes, la traçabilité dynamique, l’identification des problèmes au moment de leur occurrence et la capture dès la première faille.

Enfin, avec ‘workload partition’, AIX dispose d’un outil de virtualisation pour les gestionnaires, pour déplacer des environnements sans instance d’OS, ce qui devrait simplifier les tests en réduisant le nombre d’images d’OS à gérer et accélérer l’adoption de la virtualisation chez les clients fidèles d’IBM.

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