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Imagine Cup 05: un étudiant français récompensé

Cette troisième édition d’Imagine Cup a rassemblé pas moins de 17.000 étudiants provenant de 90 pays. Ces Jeux Olympiques de l’informatique, organisés par Microsoft, mettent en compétition des étudiants autour de défis liés aux Technologies de l’Information, au Visual Gaming, aux algorithmes… La finale a eu lieu au Japon.

Et cocorico, un étudiant français obtient la Médaille d’Or dans la catégorie Technologies de l’Information (Administration Systèmes et Réseaux). Stefan Plizga, 22 ans, de l’INSA de Lyon, repart avec un chèque de 8.000 dollars et une future carrière chez Microsoft… Lors de cette finale, Stefan Plizga a conçu une solution réseau complète entre plusieurs sites, proposant une gamme de services comme des serveurs d’annuaires, de fichiers, d’impression et de bases de données, des services de messagerie, d’administration, de mobilité, de collaboration, et des services Internet et intranet. En 24 heures, les finalistes ont dû réaliser une démonstration de messagerie sécurisée, d’accès à distance sécurisé via un VPN, et une administration des correctifs et de Web sans fil. Pendant la compétition, les étudiants devaient également faire face à des défis inattendus, comme des pannes de courant, des attaques de pirates, des déconnexions réseaux, des équipements perdus et des mots de passe compromis. C’est une belle victoire pour cet étudiant: « J’ai pris ça comme un challenge personnel et je suis heureux d’en être sortir vainqueur », explique-t-il. Surtout que le processus a été long: « Le concours se déroule en trois étapes. Il y a d’abord eu une sélection nationale en ligne autour de questionnaires. Ensuite, les 300 meilleurs ont du plancher sur un projet, une étude de cas plutôt difficile. Enfin, les six premiers sont qualifiés pour la finale au Japon ». Le jeune homme n’était pas au bout de ses difficultés. L’épreuve de la finale a duré 24 heures non stop. « Le projet à mettre en place était complexe, la pression était forte. Vingt-quatre d’heures d’épreuves, c’est long, encore plus avec le décalage horaire. Mais l’ambiance était bonne et les finalistes communiquaient entre-eux », explique-t-il. Comment a-t-il fait la différence ? « J’ai eu de la chance », explique-t-il modestement. « Je connaissais bien certains sujets, ça m’a aidé ». Au delà de la victoire, Stefan Plizga a surtout souligné l’apport personnel de cette compétition: « On rencontre plein de gens, on échange beaucoup d’idées, on conforte ses compétences et on s’améliore ». Désormais, l’étudiant qui finit son cursus envisage une carrière chez Microsoft. Mais la firme avait déjà remarqué l’élève doué avant le concours, précise-t-il… Microsoft se veut très présent dans l’enseignement supérieur

Ce n’est pas nouveau: depuis assez longtemps, Microsoft est très présent dans les établissements d’enseignement supérieurs. Quel est l’objectif de cet intense lobbying? Vendre des produits de l’éditeur?

« Notre objectif n’est pas marketing mais pédagogique », se défend Thomas Lucchini, en charge des Relations Enseignement Supérieur chez Microsoft France. « Il s’agit avant tout de donner des outils aux étudiants tout en valorisant les métiers de l’informatique ». Concrètement, l’éditeur propose des ressources d’experts, des aides pour la création d’entreprise (incubateurs) et aussi la mise à disposition de logiciels via le programme Academic Alliance. « Nous mettons gratuitement à disposition des logiciels (hors bureautique et jeux) pour les enseignants et les étudiants. L’école s’abonne à ce programme pour 1000 euros par an. 450 établissements sont inscrits ». Etre étroitement liés aux travaux des étudiants via la fourniture de logiciels ou de connaissances est aussi le moyen de repérer des futurs employés. « Ce n’est pas une fin en soi », explique Thomas Lucchini. « On embauche quelques personnes par an, mais la plupart des étudiants qui ont profité de notre programme montent leurs propres sociétés ». Reste à convaincre les chefs d’établissement. « L’acceuil est variable. Certains pensent que nous faisons ça pour le business. Mais nous démontrons que notre action se situe sur le terrain, qu’il s’agit de contribuer à l’enseignement supérieur ».

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