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L’informatique au top 3 des secteurs qui recrutent des jeunes

L’informatique constitue l’un des gisements d’emploi les plus prometteurs pour les jeunes talents d’après le « Guide des secteurs qui recrutent 2014-2015 » publié par le Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ). Cette 3e édition de 146 pages couvre 60 secteurs, 280 métiers et 250 entreprises. Les données nationales analysées sont issues des travaux de différents organismes, dont France Stratégie, l’Apec, la Dares et Pôle Emploi.

90 000 créations d’emplois pour ingénieurs IT

La montée en puissance des mégadonnnées (Big Data), de l’informatique en nuage (Cloud computing), des applications mobiles et des objets connectés aiguise l’appétit des recruteurs à la recherche de profils qualifiés dans le numérique et l’informatique. « Le volume astronomique des données que les entreprises doivent aujourd’hui exploiter ainsi que la multiplicité des sources font évoluer les compétences des postes traditionnels à leur analyse », constate le CIDJ.

Statisticiens, data scientists, architectes en informatique et ergonomes web sont parmi les profils les plus courtisés. Les entreprises redoutent la pénurie de compétences et déclarent peiner à recruter des candidats, malgré un taux de chômage qui frise les 9% dans les métiers IT. Sans surprise, les ingénieurs en informatique sont les moins touchés par le chômage dans la profession. Et d’ici 2022, 90 000 emplois les concernant pourraient être créés.

e-Commerce et services à la personne

Deux autres secteurs dynamiseront le marché de l’emploi en France ces prochaines années : les services à domicile, vieillissement de la population oblige, avec 322 000 postes à pourvoir d’ici 2022, dont 159 000 créations nettes (le secteur reste accessible aux personnes peu qualifiées). Et le domaine commercial, qui devrait permettre la création de 276 000 emplois sur la période. Les cadres du commerce et marketing en ligne sont les plus recherchés.

Tous secteurs confondus, le CIDJ évalue à 800 000 le nombre de postes à pourvoir chaque année d’ici à 2022, dont 620 000 liés aux fins de carrière et 180 000 créations hors départs en retraite.