IBM a diffusé les résultats pour la France de son étude sur l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) dans de grands groupes et entreprises de taille moyenne à intermédiaire. Localement, 501 décideurs informatiques et métiers ont participé à l’enquête internationale*.
En France, comme sur d’autres marchés étudiés, la majorité des organisations ont déployé l’IA (30%) ou intensifié les phases exploratoires de projets portés par une IA (36%). Toutefois, ces niveaux sont inférieurs de 4 et 3 points, respectivement, aux taux relevés globalement.
Le déficit d’expertise ou de compétences (27% en France, 37% globalement), ainsi que la complexité et les silos de données (26% dans l’Hexagone, 31% pour tous les marchés) sont considérés comme les principaux obstacles à la diffusion réussie de l’IA. Le manque d’outils adaptés au développement de modèles d’IA est une autre préoccupation.
D’un autre côté, la proportion de professionnels qui estiment « très ou extrêmement important » de s’assurer que les résultats livrés par l’IA sont « justes, sûrs et fiables » est moins élevée que la moyenne (64% en France, contre 78% dans l’ensemble des pays étudiés). Or, 76% (83% globalement) estiment nécessaire pour l’activité de leur entreprise de pouvoir expliquer comment une intelligence artificielle est parvenue à telle ou telle conclusion.
Parmi les groupes qui s’appuient sur une IA en France, 29% utilisent des applications d’IA prêtes à l’emploi (chatbots…). 23% cherchent à démontrer la faisabilité (preuve de concept) de projets spécifiques basés sur ou assistés par une intelligence artificielle.
En France toujours, les 5 domaines de déploiement de l’IA les plus souvent mentionnés sont :
1. la sécurité des données (citée par 28% des dirigeants)
2. la relation client (21%)
3. les assistants virtuels/chatbots (20%)
4. l’optimisation des processus d’affaires ou BPO (20%)
5. l’automatisation des processus (20%)
Par ailleurs, les entreprises de France qui déploient des technologies d’IA s’appuient en priorité sur un cloud privé (40%). Le cloud hybride (privé et public) arrive ensuite (22%).
La crainte d’un enfermement fournisseur (vendor lock-in), enfin, serait moins prononcée que sur d’autres marchés. 59% déclarent ainsi que leur organisation n’est pas tenue d’utiliser l’IA de leur fournisseur de services cloud. En revanche, 29% répondent par l’affirmative.
*L’enquête a été menée par Morning Consult pour IBM auprès de 4514 décideurs métiers et IT aux États-Unis, en Chine et en Europe, dont 501 en France, entre le 10 et le 22 octobre 2019. source : IBM – « From Roadblock to Scale: The Global Sprint Towards AI ».
(crédit photo : via pexels.com)
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