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InterAtlas tire le portrait des villes

InterAltas, spécialiste de l’expertise géographique urbaine, vient de lever deux millions d’euros auprès de capitaux risqueurs, OTC Asset management et Ile de France développement. C’est ce qu’annonce le 18 juin la société qui entend séduire les villes avec une nouvelle offre commerciale : une couverture photographique renouvelée de 25% chaque année, associée à une version light de l’outil de consultation de la base,Urbimap comprenant un outil de téléchargement, le calcul de la distance, de la surface et du volume, la cartographie correspondant à une zone, et un outil simple de dessin.

Dans des versions plus complètes, la licence ouverte corporate coûte environ 15 000 euros.

Cartes de bruit

Et les besoins seraient nombreux, d’après ce prestataire qui compte déjà environ 200 communes comme clientes. « Les villes ont besoin de faire des cartes de bruit, par exemple » explique Michel Somoguy, cofondateur de la société. Alors, avec les deux millions d’euros, la société s’est notamment donné comme objectif d’effectuer la couverture photographique de toutes les agglomérations urbaines des France d’ici fin 2009. Il s’agit de réaliser la plus grande base de données orthophotos à grande échelle ( 1/400°-10cm le pixel). Pour l’instant, la base couvre ‘ 25% de la surface totale des villes.

C’est en 1997 que l’entreprise s’est lancée dans la photo aérienne haute définition, adoptée par les services techniques des communes. Seul souci : leur exploitation. « Dans un premier temps, nous nous sommes rapprochés du marché des SIG pour trouver un outil qui permette d’accéder aux informations géographiques, de façon fluide, et quel que soit leur format. » se souvient Michel Somoguy « mais il s’agit d’architectures lourdes, et personne n’envisageait leur implémentation sur Internet ou sur un extranet. Alors, nous avons développé un produit qui privilégie l’utilisation facile pour un utilisateur en utilisant des technologies multimédia ». C’est Urbimap, méta moteur d’importation de données, basé sur une architecture en langage objet, shockymap, qui permet de générer des micro applications, lorsque l’administrateur veut ajouter une couche d’information. Il est associé à sa base de données géographiques urbaines IA-Data.

La ville de Vannes, notamment, l’a adopté. Sur le site de la ville, les données sont mises à jour par la municipalité, mais c’est la société qui les héberge. Les internautes peuvent consulter le plan de la ville, géolocaliser leur maison ou l’école. De plus la ville travaille à une application de consultation du PLU, plan local d’urbanisme, sur le web.

Et le secteur public n’est pas le seul concerné, qui constitue environ 50% de la clientèle de la société. Le secteur de l’immobilier s’y intéresse aussi : Kofman and broad, constructeur immobilier, par exemple, a opté pour une solution en ASP.

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