Du 27 au 31 juillet 2015, des policiers de onze pays (France, Pays-Bas, Suède, Finlande, Ghana, Sri Lanka, Singapour, Indonésie, Hong Kong, Japon et Australie) ont été invités par Interpol à suivre une formation centrée sur le darknet, réseau privé accessible via un réseau superposé comme Tor ou I2P.
Le programme a été concocté par le nouveau Complexe mondial Interpol pour l’innovation (CMII) de Singapour et l’Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique appliquée (TNO). Pour l’occasion, le Cyber Research Lab d’Interpol a créé son propre darknet privé, sa crypto-monnaie et ses places de marché souterraines, recréant ainsi le même type d’environnement virtuel qu’utilisent les cybercriminels – et bien d’autres – pour échapper à la détection.
« Le darknet devient la plateforme de transaction préférée des individus et des réseaux du crime organisé pour mener des activités illicites, les crypto-monnaies étant le moyen privilégié pour payer ces services », a déclaré Madan Oberoi, directeur de l’unité Cyber Innovation d’Interpol. « La formation spécialisée fournie par Interpol donne aux forces de l’ordre les outils nécessaires pour mener des actions bien réelles ciblant les criminels dans le monde virtuel. » Le temps de la formation, les participants jouent les vendeurs, les acheteurs ou les administrateurs pour mieux comprendre les stratégies à l’oeuvre.
Une prochaine session est prévue à Bruxelles, en novembre 2015. Cette initiative d’Interpol fait suite à l’opération internationale de police Onymous menée contre plus de 400 services du darknet, dont Silk Road 2, vendant des marchandises illégales.
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