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La Direction générale des Impôts toujours plus ‘open-source’

L’open-source avance encore une fois ses pions dans l’administration française. Au grand dam de Microsoft qui a longtemps considéré ce marché comme une chasse gardée.

La DGI, la direction générale des impôts, a ainsi annoncé que son parc bureautique migrera en 2006 de Office 97 de Microsoft à OpenOffice.org 2.0. Il s’agit de réduire le coût des licences: la DGI estime que la migration de 80.000 postes de travail vers Office XP coûterait plus de 29,5 millions d’euros, alors que la migration vers OpenOffice.org 2.0 est évalué à 200.000 euros . Il n’y pas photo… La DGI avait déjà fait partie des précurseurs dans l’utilisation de l’open-source. Rappelons qu’en juillet dernier, la direction annonçait le choix du serveur d’applications open-source de JBoss et de Atos Origin. D’ailleurs, la migration totale vers Linux n’est pas exclue, même si celle-ci coûterait dans un premier temps relativement cher en raison des coûts de formation du personnel. C’est d’ailleurs la principale difficulté des migrations. Si l’open-source permet une réduction importante du coût des licences, le passage d’un système à l’autre ne se fait pas sans heurts. Ainsi, la ville de Munich, dont tout le parc (14.000 postes) doit passer en Linux a pris du retard dans sa migration. Prévue pour cette année, la migration du parc ne se fera qu’au cours de la seconde moitié de 2006, si tout va bien. Munich a besoin de plus de temps pour mettre en place une phase pilote qui débutera début 2006. En effet, il est impossible de basculer brutalement d’un système à l’autre. Cela prend du temps et coûte de l’argent. C’est d’ailleurs un des arguments préférés de Microsoft pour convaincre les villes des ‘dangers’ de l’open-source (sans oublier les coûts de formation, de maintenance…). « Le phase pilote est plus importante que nous le pensions. Elle prendra plus de temps », concède en effet Peter Hofmann, en charge du projet de migration, cité par Silicon.com. Par ailleurs, il semble désormais clair que le tout Linux a été abandonné. « En fonction des besoins et des infrastructures, certains départements utiliseront OpenOffice sous Windows, c’est plus simple notamment pour des applications complexes », souligne Peter Hofmann. Enfin, les responsables du projet doivent également convaincre et éduquer les utilisateurs: « de nombreux employés sont très anxieux, ils craignent que plus rien ne marche après la migration », conclut le responsable.

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