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La navette Discovery est bien rentrée !

La première mission d’une navette de la Nasa depuis la catastrophe de Columbia en 2003 se termine avec succès -malgré quelques aléas et une bonne dose de suspens. La navette spatiale Discovery est entrée sans dommage dans la couche atmosphérique et s’est posée quelques minutes plus tard sur la base californienne Edwards de l’US Air Force.

L’inquiétude provenait notamment des défauts de tuiles destinées à protéger la navette contre la chaleur produite en pénétrant l’atmosphère. Ces anomalies sur le bouclier protecteur du fuselage sont probablement à l’origine de la désintégration de la navette Columbia, on s’en souvient. Les astronautes ont pu opérer plusieurs sorties dans l’espace pour vérifier le revêtement et réparer des défauts apparents. Le ‘shuttle‘ s’est posé de nuit, à 14 heures 12 heures de Paris (50 minutes avant l’aube), sur la longue piste de la base Edwards, située au nord de Los Angeles. Les pilotes des navettes préfèrent d’ailleurs ce type d’atterrissage, de nuit et bien balisé, plutôt qu’un retour de jour avec une visibilité médiocre. Ce sont les conditions climatiques au dessus de Cap Kennedy, où soufflait un vent 55,6 km/h, qui ont poussé les responsables de la NASA à déporter le retour vers le Pacifique. Une entorse au programme qui coûtera au contribuable américain la bagatelle d’un million de dollars, le prix du retour de la navette en Floride, à dos de Boeing 747 ! Fallait-il prolonger la mission jusqu’à ce que la météo ouvre une fenêtre favorable sur la base de Cap Kennedy ? La mission n’aurait pas pu être prolongée beaucoup plus longtemps: l’équipage ne disposait de réserve de nourriture et d’eau que pour 24 à 36 heures. Et surtout la capacité de traitement des dioxines de carbone se serait rapidement dégradée. Bref, pas de victime. Mais la mission Discovery est loin d’avoir été parfaite. Comme pour Columbia, mais avec une moindre gravité, la navette a souffert des débris projetés par le réservoir auxiliaire. La NASA va devoir reconsidérer son revêtement isolant. C’est donc au grand soulagement de tous les observateurs que le commandant Eileen Collins a posé la navette Discovery à la vitesse de 322 km/h, avec son équipage et les 13 tonnes de déchets de la station ISS.

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