Malgré son ultra domination, le système d’exploitation de Microsoft, Windows, est depuis plusieurs mois attaqué de toutes parts, notamment par Linux qui a le mérite d’être beaucoup moins cher. Et c’est surtout dans les administrations que l’hémoragie est la plus importante. Exemple souvent cité: la ville de Munich qui a décidé de se passer de Windows pour son parc informatique.
Aujourd’hui, la nouvelle a de quoi inquiéter Bill Gates: trois géants de l’Asie -le Japon, la Chine et la Corée-du-Sud- viennent d’annoncer leur défiance envers Windows. Trop fragile Les trois pays sont en effet sur le point de signer un accord pour développer conjointement un système d’exploitation qui constituerait une alternative à Windows. Selon la presse nippone, si ce projet aboutit les trois pays s’orienteront probablement vers un système d’exploitation ouvert, comme Linux, et développeront un logiciel bon marché et fiable. La récente prolifération de virus et d’attaques visant Windows, qui a alerté les gouvernements sur la nécessité de réduire leur dépendance vis-à-vis des systèmes d’exploitation de Microsoft, est l’une des justifications de ce projet. Les trois gouvernements envisageraient même de subventionner partiellement le développement de ce nouveau système qui, en fin de compte, pourrait être utilisé dans tous les réseaux des administrations.
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