Annoncée en mai 2022, la création d’un Campus Cyber Nouvelle-Aquitaine est sur les rails. Il sera ouvert d’ici la fin de l’année au sein du Parc Ampéris à Pessac, un ancien site industriel de Thalès, regroupant 20 000 m² dédiés à la filière cyber.
Le Campus Cyber Nouvelle-Aquitaine sera piloté par une association regroupant les quatre structures fondatrices : le GIP Cybermalveillance, l’Agence de développement et d’innovation de Nouvelle-Aquitaine (ADI-NA), le CLUSIR et la Région Nouvelle-Aquitaine. Cette dernière lui a accordé 370 000 € pour l’année 2022 et avait engagé 1 million pour lancer le projet dans le cadre de sa feuille de route pour la cybersécurité.
Selon le Conseil régional, une cinquantaine d’entreprises, associations, collectivités, écoles, universités, laboratoires de recherche, ordres professionnels ont déjà adhéré à l’association.
Tehtris, l’éditeur français de la plateforme XDR Platform, prévoit de s’y ’installer en avril prochain dans un immeuble de 5.300 m² pouvant accueillir 400 collaborateurs.
Une de ses premières actions sera de créer un CSIRT régional (centre opérationnel de réponse aux incidents informatiques) accessible gratuitement à toutes les organisations de Nouvelle-Aquitaine (entreprises publiques et privées, collectivités, associations).
Ses autres missions seront de développer des actions de sensibilisation et de formation à la prise en compte du risque cyber ainsi que de soutenir l’innovation.
Dans le cadre de France Relance, l’ANSSI accompagne la création de CSIRT (CERT) régionaux. Le volet cybersécurité de ce plan national réunit une enveloppe de 136 millions € pour 2021-2022, dont 60 millions est prévu pour leur co-financement.
Les CSIRT régionaux ciblent les « acteurs de taille intermédiaire ». Nommément, les PME, les ETI, les collectivités territoriales de plus de 5000 habitants et les associations de dimension nationale. Objectif : leur fournir un service de réponse à incident de premier niveau, complémentaire à ce que proposent les prestataires locaux labellisés par l’ANSSI.
Leur création s’appuie sur deux leviers principaux. D’une part, un apport financier, sous forme de subventions. Montant maximal : un million d’euros par bénéficiaire, pour soutenir les deux premières années d’activité. De l’autre, un accompagnement méthodologique, à travers un programme d’incubation.
Un premier panel de sept régions a été officialisé en janvier dernier. Outre la Nouvelle Aquitaine, il comprend la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, la Corse, le Grand Est, la Normandie et la Région Sud.
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