Autrefois, le pirate informatique était perçu comme un génie qui avait droit à tous les égards. Il passait à la télévision, il s’affichait dans des publicités pour Dell? Aujourd’hui, il est devenu une menace pour la sécurité des Etats. La frontière entre un terroriste qui manipule du C4 et celui qui maîtrise les techniques les plus rudimentaires du piratage informatique se réduit telle une peau de chagrin.
Dans ce contexte de psychose internationale, un homme risque de payer de sa personne pour les actes qu’il a commis. Gary McKinnon, cet Anglais qui avait réussi à s’introduire dans les systèmes informatiques du Pentagone, de l’US Navy et de la NASA, pourrait se voir offrir par la première puissance mondiale un aller simple pour Cuba, Guantanamo. D’après les Etats-Unis, Gary aurait causé prés de 578.000 euros de dommages et aurait rendu inopérable le système informatique d’une base navale armée pendant une période critique, juste après le 11 septembre 2003. Son jugement est prévu pour le 10 mai. McKinnon est dépeint par son avocat, Edmund Lawson, comme un vieux loup de l’informatique. À 40 ans, ses intrusions étaient motivées par la recherche de preuves sur l’existence d’une vie extra-terrestre. Il faut dire que Gary avait une fâcheuse tendance à abuser de certaines substances illicites (voir notre article sur Gary McKinnon). Quoi qu’il en soit, ses déboires juridico-terroristes ne semblent pas trop l’inquiéter. Gary donnera une conférence lors du salon InfoSec qui se tiendra à Londres les 25-26-27 avril prochain.
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