L’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) vient de communiquer les chiffres définitifs de son observatoire du marché des communications électroniques du 1er trimestre 2017. Ils confirment le retour de la croissance pour les opérateurs. Avec 8,13 milliards de chiffre d’affaires sur les seuls services de communications électroniques, le secteur bénéficie d’une progression de 0,7% par rapport au premier trimestre 2016 (et près de 8,9 milliards en englobant les revenus annexes, +0,3%). Mais l’embellissement est fragile alors que, séquentiellement, l’activité a reculé d’autant (- 0,77%). Et elle s’était à peine maintenue entre les troisième et quatrième trimestre à moins de 8,2 milliards (plus de 9 milliards au total).
Cette hausse annuelle s’explique essentiellement par l’amélioration de 103 millions d’euros du marché mobile (dont 28 millions issus des 12,7 millions de cartes M2M) malgré la baisse de 40 millions des revenus générés par les services d’itinérance à l’international. En un an, la facture moyenne par carte SIM (hors M2M) a augmentée de 20 centimes grâce à l’adoption massive des forfaits (+2,2 millions) aux dépens des cartes prépayées (-1 million). Elle s’élève désormais à 16,20 euros par mois sur 73 millions de SIM (en hausse de 1,2 million en un an). A la fin du premier trimestre, 46% des abonnements étaient en 4G (33,8 millions de SIM, +12 points). A noter que, au 31 mars 2017, un tiers des forfaits mobiles (20,5 millions) sont couplés à des abonnements fixes.
Le chiffre d’affaires issu des services fixes accuse pour sa part un léger recul de 0,4% sur l’année à 4,28 milliards d’euros. Si le secteur bénéficie de la croissance des accès haut et très haut débit (+3,2% à 2,9 milliards), c’est essentiellement le FTTH (fibre optique à domicile) qui génère la hausse. La fibre alimente 2,45 millions de foyers et locaux (+52,7% en un an). Bien au-delà des moins de 1,3 million de prises câblées à plus de 100 Mbit/s (qui progresse néanmoins toujours, de 9,7%) ainsi que les 2,1 millions de liaisons offrant entre 30 et 100 Mbit/s (VDSL et câble) en hausse de 21%.
Au final, les accès en très haut débit cumulaient 5,8 millions d’abonnements au début du printemps (+29,4%) sur un ensemble de 27,9 millions de lignes. Face au THD, les 22 millions d’accès haut débit (xDSL essentiellement) poursuivent leur déclin (-2,2%). Qui va inévitablement se poursuivre avec la progression du déploiement de la fibre dans le cadre du plan France très haut débit. « Fin mars 2017, le nombre d’accès au très haut débit représente 37% du nombre total de logements éligibles au très haut débit toutes technologies confondues (+6 points en un an) », précise l’Arcep.
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