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L’enregistrement live sur DVD enchante l’opéra

Selon le dernier rapport de l’observatoire de la musique, les secteurs les plus touchés sont les variétés internationales et les musiques du monde qui perdent respectivement 17% et 20% en volume. Face aux chutes des ventes, force est de constater que toutes les ‘majors’ ont pratiqué la même politique de l’autruche: elles ont fustigé le  »

piratage massif » et l’échange des fichiers audio via les réseaux « peer to peer ». Or, il est clair, que le secteur classique ne peut invoquer aussi facilement le piratage que celui des variétés. En réalité, l’arrivée du format CD (Compact Disc) dans les années 80 a contraint les mélomanes férus d’adagio et de requiem au renouvellement complet de leur discothèque. Il en a résulté une explosion du marché du classique. Depuis lors, nombre de départements classiques ont été fermés les uns après les autres. Et nombre d’artistes passent au tiroir à gadget, comme de vulgaires reliques. Ne parlons pas des enregistrements d’opéra, qui représentent l’investissement le plus coûteux pour un label. Mais alléluia ! Le DVD est arrivé, et sans lui, il n’y aurait pas de témoignages de l’art lyrique pourtant bien vivace de ce début de XXIéme siècle. Au cours des trois premiers trimestres 2004, les ventes de DVD musicaux toutes catégories confondues, ont progressé de 5% soit 4 millions d’unités vendues ce qui représente tout de même 77,6 millions d’euros. Il faut dire que le client a tout à y gagner. Qu’il aime le « live » ou le studio pour la moitié du prix d’un CD, l’image est offerte. La crise continue

Les ventes de CD audio accusent une perte de -10,7% en volume et de -12,2% en valeur. Les variétés internationales (-17,3% en volume), les variétés françaises (-3,9%), la musique classique (-3%) les musiques du monde (-20%) l’unique secteur qui connaît une croissance est le jazz / blues avec +7,2% en volume, un renversement spectaculaire qui reste toutefois relatif puisque exclusivement dû aux ventes mirobolantes de la fille du célèbre joueur de sitar Ravi Shankar : Norah Jones. Au cours des trois premiers trimestres 2004, il s’est vendu 81,1 millions de CD audio dont 19,8 millions singles. Pour un chiffre d’affaires de 1 075,8 millions d’euros dont 103,5 millions pour les singles.

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