On le sait, après le ‘spam’, les autorités américaines se sont trouvées un nouvel ennemi: les ‘spywares’. Mais les auteurs de ces logiciels espions et perturbateurs, qui viennent se loger au fin fond de nos PC, savent s’adapter. Les Etats-Unis ont donc décidé de réagir et la Chambre des Représentants vient d’adopter deux nouvelles lois qui renforcent l’arsenal déjà mis en place.
Sont particulièrement visés les auteurs de ‘spywares’ qui lancent des fenêtres ‘pop-up’ impossibles à fermer, ou qui permettent de modifier la page de démarrage des navigateurs Internet, ou qui enregistrent les activités des internautes. Les créateurs de ces logiciels espions désormais interdits risquent gros: deux ans de prison ferme et jusqu’à 3 millions de dollars d’amende. Les nouvelles lois donnent aux autorités les moyens pour mener à bien leurs actions puisque une enveloppe de 10 millions de dollars sera consacrée chaque année, jusqu’en 2009 à cette lutte. Une loi, du financement: tout est donc réuni pour que ce fléau diminue. Mais les esprits critiques rappelleront que la loi Can-Spam qui vise à lutter contre les mails indésirables n’a franchement pas apporté les résultats escomptés. Une récente étude montre que 9 PC sur 10 sont touchés par la présence d’au moins un ‘spyware’ ! La barre d’outils Cool Web Search est le ‘spyware’ le plus répandu. Elle est disponible en 107 variantes ! Suivent des ‘spywares’ bien connus, en particulier Gator, 180Search et Powerscan. En moyenne, les PC concernés sont touchés par 25 infections, 18 cookies traceurs et 7 applications de type adware, ‘keyloggers’ ou chevaux de Troie. Webroot a évalué le coût des ‘spywares’ en perte de temps et de revenus à environ 2 milliards de dollars, soit près du quart du budget global de la publicité en ligne !
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