Dans la famille « Fondation Linux », on demande OpenBytes et NextArch. L’un et l’autre sont des nouveaux venus, officialisés cette semaine.
Le premier est un projet à coloration très américaine. Son objectif : définir des standards pour favoriser l’exploitation de l’open data.
Le second réunit un casting quasi intégralement chinois (sur la liste figurent notamment Baidu et Xiaomi). Et a le statut de fondation, signe d’une certaine maturité. Il s’inscrit effectivement dans la continuité de Tars.
Derrière cette marque* qu’on retrouve aussi orthographiée tout en capitales, il y a un framework RPC made in Tencent : TAF (Total Application Framework). Le groupe chinois l’exploite depuis 2008. Il l’avait basculé en open source au printemps 2017. Sur cette base s’est développée une plate-forme destinée à faciliter la conception d’environnements de microservices. La Fondation Linux l’avait prise sous son aile à la mi-2018.
Une quarantaine d’organisations composent officiellement l’écosystème Tars. Avec NextArch, on prend les mêmes – ou presque – et on recommence, avec des travaux néanmoins plus focalisés. En l’occurrence, sur l’intercompatibilité des microservices au sein des infrastructures hétérogènes.
* À ne pas confondre avec la fondation caritative pakistanaise du même nom.
Illustration principale © ArtemisDiana – Adobe Stock
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