La tarification à la seconde dès la première seconde des communications mobiles est une Arlésienne. Les abonnés la réclame depuis des années car les opérateurs appliquent le fameux crédit temps indivisible lors de la première minute. Ce crédit temps est souvent surtaxé et alourdit fortement la facture. D’autant plus que la grande majorité des appels via un mobile durent moins d’une minute.
Payer pour ce qui est véritablement consommé: tel est l’objectif des associations de consommateurs qui espèrent que la tarification à la seconde dès la première seconde soit définitivement adoptée lors du vote de la loi sur l’Economie numérique. Ce qui n’est pas gagné, les opérateurs faisant tout pour atténuer cet amendement (voir notre article). En attendant, Orange fait « un geste » en annonçant l’application de cette tarification plus juste pour ses abonnés Mobicarte (cartes ouvrant à x heures de communications). Ce changement sera effectif le 29 avril. Bonne nouvelle? Moyennement. Car la filiale de France Télécom annonce dans le même temps une augmentation de 0,10 euros des tarifs à la minute de la Mobicarte. La Mobicarte « Classique » passe donc à 0,55 euros la minute, les Mobicartes « Soir et Week-end » et « Plug » varieront entre 0,35 et 0,65 euro la minute (en fonction des heures d’appels). Par ailleurs, cette nouvelle tarification n’est pas automatique. Les abonnés intéressés devront s’inscrire (gratuitement) auprès du serveur vocal « 223 ». Il s’agit donc d’une offre optionnelle, ce qui a le don d’agacer les associations de consommateurs qui estiment que cette tarification doit être automatique
Silicon et KPMG lancent la deuxième édition de l'étude Trends of IT. Cette édition 2024…
Le ministère de l'économie a adressé une lettre d'intention à la direction d'Atos pour racheter…
Directeur Technologie de SNCF Connect & Tech, Arnaud Monier lance une campagne de recrutement pour…
Les grands de l'IT suppriment des milliers de jobs au nom du déploiement de. Une…
Quatre ans après l’appel de Rome - un pacte présenté en 2020 par le Vatican…
Comment gérer les données numériques après la mort de son détenteur ? La jeune pousse…