Barack H. Obama entame son plan de réhabilitation et de réexamen des systèmes de protection du cyberespace des Etats-Unis. Afin de répondre à la menace d’attaques potentielles de puissances étrangères contre les réseaux informatiques du pays, le président démocrate lance une vaste réflexion sur ce que doit comporter comme mesures de sécurité le réseau.
Ce réexamen, qui va durer deux mois, est confié à Melissa Hathaway, une ancienne responsable des services de renseignement de l’administration Bush, selon l’AFP qui reprend un communiqué de la Maison Blanche.
En lançant ce « Grenelle » de la cybersécurité, Obama continue sa politique de refonte de l’espace virtuel américain. Déjà durant sa campagne, il avait fait f eu de tout bois contre la politique des plus évasives du président précédent.
Malgré les 30 milliards de dollars injectés dans la cybersécurité par Georges W.Bush, Obama s’était livré à une critique en règle de la ligne de défense du bureau Bush. Il avait annoncé : « Si j’étais président, je mettrais la cybersécurité à la place qu’elle doit être, c’est-à-dire, une priorité principale. Je déclarerais notre infrastructure informatique comme un avantage stratégique et nommerait un conseiller national du cyber, sorte de conseiller personnel ». Chose faite.
De même, que ce soit pendant la campagne électorale, ou après son élection, Barack H. Obama avait mis en garde contre le risque de » cyberattaques « , les jugeant aussi dangereuses que la menace nucléaire ou biologique. Taclant au passage les ennemis tels que la Chine et la Russie, des Etats reconnus pour abriter de nombreux cyber-pirates. Dans une tribune, le président annonçait à l’issu d’une simulation de cyberguerre : « Le territoire des Etats-Unis n’est pas préparé à une attaque hostile de taille majeure contre ses intérêts et réseaux vitaux« .
Le démocrate promet donc une rupture avec l’administration Bush accusée d’avoir empiété sur les droits fondamentaux en renforçant le contrôle des réseaux de télécommunication et de l’internet. Un travail de fond va être réalisé, promet-on outre-Atlantique. Obama, le « président 2.0 » envisagerait-il pour autant une guerre 2.0 ?
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.