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Opera puise dans l’ADN de Chromium

Opera Software vient de publier une préversion de son prochain navigateur web dédié aux environnement Windows, OS X et Linux.

L’éditeur norvégien s’appuie sur le socle technologique des moutures précédentes, mais utilise le code source de Chromium, dérivé open source de Chrome. Il délaisse en conséquence son moteur de rendu propriétaire – le dénommé Presto – pour adopter WebKit, associé à JavaScript V8. Un choix avisé, le premier étant le plus utilisé de l’industrie et le second, probablement le plus véloce du marché.

Trois mois de préavis

Les premières allusions à ce basculement intégral (préféré à toute intégration de WebKit au sein de Presto) remontent au mois de février.
Interpellée, lors du Mobile World Congress de Barcelone, quant au risque de provoquer, en adoptant cette stratégie, une nouvelle vague de monoculture potentiellement préjudiciable au web, l’équipe d’Opera Software s’était persuadée d’avoir « fait le bon choix ».

Inscrite dans une logique de projet commun, cette contribution à un projet déjà soutenu par Adobe, Amazon, Apple, BlackBerry, Google, Nokia ou encore Oracle, fait sens à l’heure où l’avènement du HTML5 rend presque impossible la conception d’un moteur de rendu par une unique entité. « Si le passage au WebKit nous permet d’accélérer notre croissance et de devenir un important contributeur au projet, nous pourrons finalement avoir un impact direct sur la façon dont les sites web sont codés », assure ainsi la desktop team d’Opera Software.

Une expérience simplifiée

Les travaux se sont par ailleurs portés sur la simplification de l’expérience utilisateur. Le principal changement en la matière concerne le client de messagerie électronique jusqu’alors intégré au navigateur : il est désormais indépendant. La fonction d’accès rapide, qui permet d’ouvrir facilement des sites favoris, s’enrichit quant à elle d’un système de classement par dossiers, en complément à la mosaïque de vignettes.

Dans cette lignée, un Calepin, assimilable à un presse-papiers utilisé pour stocker temporairement des pages à consulter plus tard, fait son apparition. Il s’assortit d’un mode de Découverte qui offre, sur le principe d’un lecteur RSS, un accès rapide aux flux d’actualité. A noter une adoption définitive : celle de l’Omnibox, ce champ de saisie universel utilisé pour faire des recherches Internet et entrer des adresses URL.

Crédit illustration : Opera

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