Pour gérer vos consentements :
Categories: Réseaux

Oracle choisit Sun et non HP pour son OLTP Exadata V2

Alors même que l’acquisition de Sun Microsystems par Oracle attend encore le feu vert de Bruxelles, Larry Ellison et John Fowler, respectivement dirigeant d’Oracle et de Sun, ont annoncé ce 15 septembre la version 2 du serveur de bases de données Exadata, destinée au ‘dataware housing’ et aux transactions OLTP.

Il y a un an, Oracle avait annoncé qu’il se lançait dans la commercialisation de ‘systèmes’ en introduisant Exadata (version 1) qui repose sur des équipements Hewlett-Packard (HP).

Cette version 2 d’Exadata est un serveur de stockage haut de gamme, très puissant (conçu autour des nouveaux processeurs multi-coeurs Xeon Nehalem d’Intel). Il est destiné à constituer des « entrepôts de données » (dataware houses). Mais à la différence de la version 1, étant « deux fois plus puissant », il est également positionné sur les bases de données très volumineuses, garantissant des temps d’accès record (traitements OLTP, online transaction processing).

Pour Oracle, Exadata V2 n’est pas moins que « la première machine au monde de ‘database’ pour OLTP« … Les deux constructeurs ajoutent qu’il s’agit aussi de « la machine la plus rapide à la fois pour le ‘data warehousing’ et pour les transactions OLTP« .

Cette solution Exadata V2 repose, pour l’essentiel, sur trois composantes:

– la toute récente ‘ Release 2′ de la Database 11g d’Oracle (présentée début septembre) ;

– la release 11.2 du logiciel de serveur de stockage d’Oracle (Storage server Software R 11.2)

– la technologie des serveurs FlashFire de Sun Microsystems.

C’est sur cette dernière que s’appuie Exadata Smart Flash Cache, permettant, au delà du ‘data warehousing’, de supporter des transactions OLTP, donc du transactionnel en temps réel très rapide sur des bases volumineuses.

Cet Exadata V2 est annoncé comme « deux fois plus rapide que la version V1 » qui repose sur des systèmes HP (et qui figure toujours au catalogue de HP).

La solution est proposée en 4 modèles:

– « full rack » : 8 serveurs de ‘database’ et 14 serveurs de stockage

– « half-rack » : 4 serveurs de ‘database’ et 7 serveurs de stockage

– « quarter-rack »: 2 serveurs de ‘database’ et 3 serveurs de stockage

– « basic system »: 1 serveur de ‘database’ et 1 serveur de stockage.

Par rapport à la version 1, Oracle et Sun précisent que ces solutions présentent:

– des ‘CPU’ 80% plus rapides (serveurs FlashFire de Sun équipés de processeurs multicoeurs Xeon 5500 (Nehalem) ;

– des disques 50% plus rapides: format SAS en 600 Go, avec débit de 6 Gbps

– une capacité mémoire en hausse de +125%, avec 72 Go par serveur de données;

– des composants mémoires (DDR 3) 200% plus rapides;

– des capacités réseau supérieures de 100%, avec la connectivité InfiniBand de 40 Gbps;

– une capacité de disque allant jusqu’à 100 tera-octets (format SAS) ou 336 To (format SATA).

Ces solutions sont annoncées comme disponibles. Mais pas encore de communication sur les tarifs.

Recent Posts

Oracle choisit l’expertise Java et SQL pour son « IA qui code »

Le voile est levé sur Oracle Code Assist. Présenté comme spécialisé en Java et SQL,…

3 jours ago

EPEI (Daniel Kretinsky) vise Atos : les axes directeurs de sa proposition

EPEI, la société d'investissement de Daniel Kretinsky, a déposé une offre de reprise d'Atos. En…

3 jours ago

Onepoint veut reprendre Atos : les grandes lignes de son offre

Onepoint, l'actionnaire principal d'Atos, a déposé une offre de reprise du groupe. En voici quelques…

4 jours ago

AWS prend ses distances avec VMware version Broadcom

Broadcom a repris seul la main sur la vente de l'offre VMware d'AWS... qui, dans…

4 jours ago

Avec ZTDNS, Microsoft essuie les plâtres du zero trust appliqué au DNS

Microsoft expérimente, sous la marque ZTDNS, une implémentation des principes zero trust pour le trafic…

4 jours ago

Atos sur la voie d’un sauvetage ? Point de situation

Accord de principe entre créanciers, propositions de reprise, discussions avec l'État... Le point sur le…

5 jours ago