Oracle compte exploiter une mévente comme pièces à conviction devant les juges, le 7 juin prochain, à San Francisco. Il compte soutenir que son projet d’absorption de PeopleSoft (pour près de 9 milliards de dollars) ne conduirait pas à une position dominante sur le marché des logiciels pour entreprises. L’éditeur d’Oracle 10g vient de perdre un marché de 24 millions de dollars, qui a été emporté par un (relativement) petit éditeur, AMS (American Management Systems Inc.). Le patron d’Oracle, Larry Ellison, soutient que la liste de ses concurrents continue de croître et qu’il est indispensable pour sa société de consolider ses parts sur un marché des logiciels de gestion estimé à 40 milliards de dollars.
Comme le souligne le Wall Street Journal, il est rare que des entreprises viennent contester des avis ou décisions de justice ou défient l’administration américaine. Oracle prendrait donc ce risque. Le ministère de la Justice américain avait émis, fin février, un avis sans ambiguité: si fusion il y avait, ce serait une opération « purement et simplement anti-concurrentielle« .
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