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Un système d’exploitation GNOME intégré aux terminaux tactiles en 2014 ?

L’environnement de bureau GNOME est un des plus célèbres de la sphère open source. Toutefois, le virage pris avec GNOME 3 est loin de satisfaire tous les utilisateurs.

Benjamin Otte fait ainsi état sur son blogue des difficultés rencontrées aujourd’hui par le projet : fuite de “core developers”, faible taille des équipes de maintenance, manque de vision, chute des parts de marché, etc. Un constat vu de l’intérieur, fait sans volonté de polémiquer, mais simplement en s’appuyant sur des faits.

Une pilule qui passe mal

GNOME 3 est novateur à plus d’un titre, mais la frustration monte parmi les aficionados de GNOME 2, qui ne comprennent pas pourquoi le choix de la rupture a prévalu sur celui d’une évolution en douceur.

Ainsi, si GNOME Shell est très apprécié dans le cadre de nouveaux environnements (mobilité, tactile, etc.), son utilisation sur des configurations classiques (PC à large écran) est parfois contestée.

Fort heureusement, GNOME 3.4 élimine une partie des défauts de la branche 3.x, les extensions faisant le reste. Reste à convaincre les utilisateurs et les concepteurs de distributions Linux. Chose d’autant plus difficile que – comme vous allez le voir – tout retour en arrière est dorénavant exclu.

Un OS GNOME en 2014

Malgré toutes ces difficultés, la communauté GNOME continue à tracer les plans d’évolution de son environnement de bureau. Objectif, la sortie d’une nouvelle version majeure en mars 2014, GNOME 4.0, accompagnée de GNOME OS, un système d’exploitation Linux centré sur les technologies de la fondation GNOME.

Un kit de développement sera également livré. Il sera en mesure de créer des applications desktop comme web. Un App Store sera mis en place pour l’occasion.

Cette feuille de route emmène GNOME tout droit dans le monde des terminaux tactiles (en particulier les tablettes), où il ira concurrencer des produits comme Android et Firefox OS. La fourniture en standard de GNOME OS sur des terminaux mobiles a d’ailleurs été évoquée.

Un plan en quatre points

Ce que vise la fondation GNOME est finalement assez clair :

  • continuer d’adapter son environnement de bureau aux terminaux tactiles ;
  • s’associer avec des fabricants de matériel pour favoriser l’adoption de son futur OS ;
  • centraliser l’écosystème logiciel au sein d’un App Store ;
  • proposer des services à valeur ajoutée (support et expertise) autour de GNOME.

Crédit photo : © The GNOME Project

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