Si Octave Klaba sait soigner ses entrées sur fond de riff à la guitare basse dans les OVH Summit, il a décidé de surprendre son monde aujourd’hui en annonçant sur son fil Twitter son retrait du poste de CEO d’OVH. Il donne au passage le nom de son successeur. « Laurent Allard est le nouveau CEO de #Ovh. Moi je pourrai (enfin) me consacré à la technique et l’innovation », avec la faute d’orthographe qui va bien.
Octave Klaba a donc décidé de tourner la page et de se consacrer finalement à sa passion, la technologie et comment l’adapter, la transformer pour l’améliorer, l’optimiser. C’est là que réside l’origine du succès d’OVH en démocratisant ces technologies comme le Cloud, la virtualisation, le SDN, etc. D’hébergeur à fournisseur de Cloud, OVH est devenu une entreprise française qui compte dans le paysage IT avec de fortes ambitions internationales. Elle avait récemment levé 267 millions d’euros pour poursuivre son expansion et venir taquiner les plus grands fournisseurs de Cloud, comme Google et Amazon.
Laurent Allard, le nouveau CEO d’OVH, vient de l’extérieur. Il était auparavant directeur technique de CGI et a auparavant assuré des postes de DSI chez Logica et Axa Tech. Sur son profil Viadeo et Linkedin, qui a été mis à jour, il a indiqué dans ces objectifs sa volonté de « développer OVH en leader mondial sur son marché. Tel un chef d’orchestre d’une team de mille virtuoses répartis dans le monde jouant les partitions innovantes et écrites par Octave Klaba (chairman et CTO) ».
A lire aussi :
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.