Après la phase des précommandes, Pine64 a confirmé livrer ses premiers PinePhone, un smartphone conçu pour tourner sous les principales distributions Linux.
Vendue 149,99 dollars l’unité, l’édition limitée « braveheart » du PinePhone est destinée « uniquement aux développeurs et aux primo-adoptants » qui ont une expérience solide de Linux et un intérêt pour Linux sur téléphone, a indiqué sur son site Pine Microsystems Inc. (Pine64). Le fabricant du Pinebook Pro et de l’ordinateur mono carte PINE A64.
De son côté, le PinePhone n’est pas commercialisé avec un OS pré-installé par défaut. En revanche, l’appareil prend en charge la plupart des systèmes d’exploitation pour smartphones basés sur le noyau Linux (dont Ubuntu Touch maintenu par UBports, Sailfish OS et Plasma Mobile) ou sur BSD. Il revient donc à l’utilisateur d’installer la distribution de son choix.
Pine64 a indiqué que le PinePhone est propulsé par le même SOC Quad-Core ARM Cortex que celui de ses ordinateurs A64. Le PinePhone est également doté de 2 Go de RAM LPDDR3, de 16 Go de stockage eMMC, d’un appareil photo de 5 mégapixels à l’arrière et de 2 mégapixels à l’avant. Il prend en charge la norme LTE 4G Cat 4, le WiFi 802.11 b/g/n et Bluetooth 4.0.
Il est doté d’une prise casque, d’un port USB-C et de commutateurs d’arrêt de matériel (modem, GPS, micro et caméra) sous la façade arrière. Pour le reste, avec un écran IPS d’une résolution de 1440 x 720 pixels, le PinePhone « braveheart » ressemble à un smartphone Android classique (l’OS de Google basé sur une version modifiée du noyau Linux).
En revanche, le fabricant du PinePhone n’a pas pour seul objectif de vendre un téléphone abordable et fonctionnel basé sur Linux. L’entreprise ambitionne aussi de soutenir des projets Linux sur smartphones, les développements logiciels et les écosystèmes associés.
Justement, le PinePhone est plus abordable et moins épais que le Librem 5 sous PureOS vendu 749 dollars l’unité par Purism. Mais les deux sociétés n’ont pas la même exigence d’ouverture concernant le matériel, comme l’a récemment rappelé Ars Technica. Purism, qui a initié les livraisons du Librem 5 en septembre 2019, le souhaite « le plus ouvert possible ».
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