Google a-t-il exagérément semé la panique dans la communauté Apple ?
Fin août, le groupe américain avait fait la lumière sur une campagne qui aurait permis d’injecter, pendant plus de deux ans, un mouchard sur un grand nombre d’iPhone, via des sites web infectés.
Listant une quinzaine de failles exploitées à ces fins*, il évoquait une attaque « massive ».
Apple dément cette affirmation : la campagne était, au contraire, ciblée. Elle s’appuyait en l’occurrence sur « moins d’une dizaine » de sites visant la communauté ouïghoure (minorité musulmane sunnite en Chine).
Toujours d’après Apple, « tout indique » que l’attaque n’a duré que « deux mois environ ».
Les déclarations de Google « [donnent] faussement l’impression qu’il était possible de suivre en temps réel les activités de populations tout entières », résume la firme de Cupertino.
Elle ne conteste cependant pas l’intégration des déclarations en question. Notamment le fait que les sites infectés enregistraient « des milliers de visites par semaine ».
Du côté de Google, on ne retire aucun propos.
* Ces vulnérabilités touchaient essentiellement le noyau d’iOS et le navigateur Safari. La dernière d’entre elles a été corrigée en février avec iOS 12.1.4.
Photo d’illustration © Apple
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.