Le trafic de données sur les réseaux mobiles a été multiplié par 2,3 fois en 2011. Il représente désormais huit fois le volume de tout l’Internet en 2000. Soit 597 pétaoctets par mois. Un trafic doublé pour la quatrième année consécutive, note Cisco dans son Visual Networking Index (disponible en document PDF) publié le 14 février. Un tiers (33 %) est généré depuis un réseau fixe (via le Wifi ou les femtocell).
Une moyenne qui, sans surprise, s’élève considérablement si l’on se concentre sur le seul secteur des smartphones, terminaux (plus ou moins) compatibles avec la 3G HSPA, pour atteindre 1344 kbit/s contre 968 kbit/s un an auparavant. Ce qui a aidé à multiplier par trois le volume de data des smartphones passé de 55 Mo par mois en 2010 à 150 Mo l’année dernière (et 4,3 Mo pour un téléphone mobile de base). Alors qu’ils ne comptent que pour 12 % de l’ensemble des téléphones en usages, les smartphones occupent 82 % du trafic mobile.
Une différence considérable en partie animée par l’arrivée des réseaux 4G (dont le LTE atteint théoriquement les 100 Mbit/s). L’équipementier réseau précise ainsi que le trafic généré sur la 4G et multiplié par 28, en moyenne, par rapport à celui de la 3G. Mais, pour l’heure, les réseaux mobiles de nouvelle génération n’attirent que 0,2 % des connexions mobiles. Mais, avec l’arrivée des infrastructures LTE un peu partout dans le monde, le trafic risque d’exploser en 2012 et plus encore en 2013.
À noter également que les tablettes sont de grosses consommatrices de données. Les 34 millions d’ardoises tactiles connectées génèrent 3,4 fois plus de trafic que les smartphones, à savoir 517 Mo de données en moyenne mensuelle par unité contre 150 Mo par smartphone. Néanmoins, les laptops restent les premiers consommateurs du réseau mobile, et de loin, avec 2,1 Go de données échangées par mois pour chacun des 175 millions de PC portables connectés (en hausse de 46 % par rapport aux 1,5 Go de 2010).
L’ensemble de ces tendances amène donc Cisco à dessiner l’avenir. En 2016, le trafic mobile devrait atteindre les 10,8 exaoctets par mois (10,8 millions de gigaoctets). Il faut dire qu’il y aura plus de 10 milliards de terminaux mobiles connectés (y compris les modules M2M). Soit 1,4 connexion par être humain. D’ici quatre ans, le débit moyen par terminal devrait atteindre les 2,9 Mbit/s et les contenus vidéo composeront pour les deux tiers du trafic.
Fin 2016, la 4G ne représentera que 6 % des connexions, mais 36 % du trafic total. Et le volume de données consommées par les seules tablettes (1,1 exaoctets par mois) approchera de celui de 2012 pour l’ensemble des terminaux mobiles (1,3 exaoctet). Ce qui comptera tout de même pour 10 % du trafic global. Les purs smartphones se contenteront de 2,6 Go en moyenne mensuelle par unité. Soit 17 fois plus qu’en 2011. La Chine consommera à elle seule 10 % du trafic mondial (contre 5 % en 2011).
Enfin, 39 % de l’ensemble des terminaux mobiles auront potentiellement la capacité de se connecter à un réseau IPv6. Plus de quatre milliards d’appareils devraient en tout cas être compatibles avec le « nouveau » (depuis 1998) protocole.
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