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Profil et Top 3 des écosystèmes start-up dans le monde

Le site Startup Genome observe l’écosystème des start-ups à la loupe, et vient de publier son nouveau Startup Genome Project consacré à l’écosystème des start-ups. Un classement des 25 premières places dans le monde qui accueillent les jeunes pousses.

Top 3 : Silicon Valley, New York et Londres

La Silicon Valley – qui réunit San Francisco, Palo Alto, San Jose et Oakland – occupe sans surprise et de très loin la première place des écosystèmes qui accueillent les start-ups. Elle se caractérise par sa taille, la plus importante de ces écosystèmes, la force de ses investisseurs, la présence des experts et mentors, son ambition et sa prise de risque. L’écosystème de la Valley est 3 fois plus grand que celui de New York avec 22% d’entreprises en plus et 4,5 fois que Londres avec 54% d’entreprises en plus.

New York occupe la seconde place, par sa diversité et ses focus sur des niches comme les places de marché, les réseaux sociaux et les jeux, également la capacité de ses acteurs à prendre des risques. Londres est en troisième position, plutôt orientée gestion de projets et e-commerce, avec un taux de succès élevé, mais probablement issu d’une prise de risque réduite…

Lever des fonds, créer de la valeur

Sur les levées de fonds, les start-ups de la Silicon Valley lèvent 2 à 3 fois plus d’argent que leurs collègues dans le reste du monde. En revanche, les fonds levés sont unitairement 27% supérieurs à New York et 30% à Londres. Les levées créent sur la Valley 11% de plus d’emplois qu’à NY et 38% de plus qu’à Londres. Enfin, si le nombre des start-ups considérées à haut risque tend à se réduire, il est 4 fois supérieur à NY que sur la Valley.

Qu’est-ce qui fait la valeur d’une start-up ? Pour les entrepreneurs de la Silicon Valley, ce sont d’abord les expériences des équipes, tandis qu’à New York ils préfèrent considérer le contenu, le focus sur une niche, voire l’équipe, et que Londres privilégie plutôt les technologies. C’est peut-être pour cela que la Valley recourt beaucoup moins à l’externalisation du développement de ses produits. La présence des mentors est également un point fort des hubs américains.

Petite remarque : on travaille beaucoup plus dans les start-ups de la Valley, 9,5 heures par jour, contre 8 heures à Londres et 7 heures à NY. Mais les start-ups françaises font plus encore…

Les fondateurs

Les fondateurs des start-ups de la Silicon Valley sont plus techniciens, tandis qu’à Londres ils sont beaucoup plus marqués business. Ils ont fait plus d’études à Londres. Ils sont deux fois plus des femmes sur la Valley. Et ils ont en moyenne et sur les trois places 33,5 ans. On notera également que les fondateurs de la Valley ont en moyenne à leur actif deux fois plus de créations que sur les autres écosystèmes, marquant le règne des serial entrepreneurs.

Ambitieux, ils sont 30% de plus à vouloir changer le monde sur la Valley, tandis qu’à New York ils recherchent plutôt la belle vie, et qu’à Londres ils veulent réussir vite. Une dernière remarque qui concerne New York : les fondateurs de start-ups y sont plus individualistes, ils ambitionnent 3,7 fois moins de créer une équipe, et ils sont deux fois plus nombreux à considérer qu’ils en ont trop fait et qu’ils sont au bout de leurs capacités…

Le classement des 25 écosystèmes

1 – Silicon Valley – 2 – New York – 3 – Londres – 4 – Toronto – 5 – Tel-Aviv – 6 – Los Angeles – 7 – Singapour – 8 – Sao Paulo – 9 – Bangalore – 10 – Moscou – 11 – Paris – 12 – Santiago – 13 – Seattle – 14 – Madrid – 15 – Chicago – 16 – Vancouver – 17 – Berlin – 18 – Boston – 19 – Austin – 20 – Mumbai – 21 – Sydney – 22 – Melbourne – 23 – Varsovie – 24 – Washington – 25 – Montréal

Les écosystèmes start-up identifiés par Startup Genome

Image © Julien Eichinger – Fotolia.com

Voir aussi
Quiz Silicon.fr : Connaissez-vous les inventeurs hi-tech européens ?

Nota : dans un premier article (Paris n°11 au start-up index : portrait, forces et faiblesses), nous vous proposons un focus sur l’écosystème start-up de Paris vu par le Startup Genome Project.

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