Microsoft Research travaille actuellement sur le projet Bali, qui est censé permettre aux utilisateurs de Microsoft de contrôler le traitement des données que Redmond collecte à leur sujet, comme l’indique ZDNet.
Développé en mode incubateur, le projet est construit sur le concept de « confidentialité inverse » (Inverse Privacy »).
Ce principe a été développé dans un document de recherche publié par Yuri Gurevich, Efim Hudis et Jeannette Wing en 2014.
Celui-ci stipule qu’on peut dire « qu’un élément de vos informations personnelles est privé si vous possédez celle-ci mais que personne d’autre ne l’a. Il est inversement privé si quelqu’un l’a, mais pas vous. Nous analysons la provenance de la confidentialité inverse et affirmons que la technologie et une politique publique appropriée peuvent réduire au minimum la confidentialité inverse. »
Le « Project Bali » se présente comme une nouvelle banque de données personnelles qui permet aux utilisateurs de contrôler toutes les données collectées à leur sujet. En effet, cette banque permettra aux utilisateurs de stocker toutes les données (brutes et inférées) générées par eux. Cela permettra à l’utilisateur de visualiser, gérer, contrôler, partager et monétiser les données.
Microsoft part du principle que les données sont un produit créé et appartenant à un utilisateur et, de ce fait, elles lui appartiennent exclusivement.
Dans la rubrique «À propos de», on peut constater que le projet Bali en est encore à ses balbutiements. Le projet est disponible en version bêta privée.
En septembre dernier, la firme de Redmond, de concert avec SAP et Adobe, avait annoncé l’Open Data Initiative, visant à lutter contre les silos et créer plus de jonctions entre les applications et les données. Le projet Bali pourrait entrer dans ce projet, même si Microsoft n’a, pour l’heure, donné aucune indication allant dans ce sens.
(Crédit photo : Shutterstock.com)
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