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Quelle place pour WiMax, le super Wi-Fi?

Nous l’avons évoqué ici, six opérateurs de téléphonie (BT et UK Broadband, l’espagnol Iberbanda, le mexicain MVS Net, le brésilien Neotec, le chinois PCCW et l’indien Reliance Infocomm) et le premier fabricant mondial de puces Intel travaillent ensemble sur une nouvelle technologie balbutiante baptisée WiMAX.

Le WiMax ressemble au Wi-Fi: il permet un accès sans fil à haut débit. Mais contrairement au Wi-Fi, cette technologie (802.16) couvre des zones beaucoup plus importantes: 45 km de rayon contre quelques dizaines de mètres avec le Wi-Fi. Surtout, il donne accès à un débit monstrueux: 70 mégabits par seconde, soit 8,75 méga-octets par seconde, 35 fois plus rapide que les plus performantes des connexions ADSL actuellement disponibles en France. Mais alors que cette technologie n’est pas encore effective, de nombreuses questions se posent déjà. Quel sera la place du WiMax face à l’ADSL, au Wi-Fi et surtout face à l’UMTS (téléphonie mobile de troisième génération). Car les applications de ces technologies sont similaires: accéder à haut débit et sans fil à Internet et notamment à l’Intranet des entreprises. Application phare pour les cadres nomades. Principal soutien de cette norme, Intel prend le taureau par les cornes en répondant déjà à ces questions. Dans un article écrit par Herbert Weber, directeur « Mobile Computing Europe », le fondeur explique comment et pourquoi cette technologie ne viendra pas cannibaliser les autres normes existantes. Face à l’ADSL, le WiMax se pose en alternative claire. Il permet de couvrir en haut débit des villes, des régions, des pays exclus de ces accès. Un problème recurrent aujourd’hui. Mieux selon Herbert Weber, le WiMax est plus simple et moins cher à configurer pour les opérateurs et les utilisateurs. Conséquence, le WiMax va devenir la troisième alternative de l’accès haut-débit avec le téléphone (DSL) et le câble. Mieux, il entraînera mécaniquement une baisse importante du prix des accès haut-débit. Mais c’est surtout face à la 3G (UMTS ou troisième génération de téléphonie mobile) que les risques de concurrence existent. L’UMTS permet des débits importants avec à terme une couverture totale. Une vision rejetée par Intel. Pour Herbert Weber, « le WiMax est principalement destiné à l’échange de données à la maison ou au bureau. La 3G est destiné de son côté à un usage mobile à partir d’un combiné. On peut imaginer que le WiMax soit utilisé en mobilité mais dans un premier temps, son usage sera sédentaire grâce à la grande couvertre des antennes relais WiMax », explique-t-il. En définitive, selon Intel, les risques de cannibalisation n’existent pas. Le WiMax trouvera sa place dans l’écosystème car il deviendra une alternative au DSL et au câble (pour les accès sédentaires) et un complément à la 3G. Affaire à suivre.

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