Pour gérer vos consentements :

Qui utilise (vraiment) les outils low code et no code ?

Les plateformes à faible code et sans code (low code & no code ou LCNC) fournissent un environnement intégré de développement d’applications, des modèles graphiques et des widgets.

Cette approche visuelle du développement applicatif adresse différents acteurs en entreprise. Les utilisateurs métiers peuvent créer des applications sans ou avec peu de programmation informatique, et sans intervention de la direction des systèmes d’information (DSI).

Les équipes de développement logiciel, de leur côté, ont la possibilité d’automatiser une partie du processus, d’obtenir un gain de temps et d’optimiser les budgets dédiés. C’est en tout cas le point de vue des promoteurs de l’arsenal low / no code.

Qu’en est-il dans la pratique ?

L’expérience fait la différence

Plus de 20 000 développeurs ont été interrogés* dans le cadre de la 22e édition du rapport « State of the Developer Nation » de SlashData.

46% des développeurs professionnels dans le monde utilisent des outils LCNC pour une partie de leurs développements logiciels. Toutefois, la plupart de ceux qui utilisent ces programmes le font pour moins d’un quart de leurs travaux de développement applicatif.

Par ailleurs, à mesure que l’expérience augmente, les développeurs sont moins susceptibles d’utiliser le LCNC. Surtout pour les profils qui disposent d’une expérience de plus de 10 ans dans la profession.

Ces outils sont souvent perçus comme étant des solutions adaptées aux seules tâches de programmation simples, selon le rapport. En définitive, la complexité du travail de développement affecté aux programmeurs expérimentés ne correspond pas forcément à une approche low / no code. De plus, ces professionnels maîtrisent aussi des tâches plus aisées, ce qui limite auprès de ce public les gains d’efficacité que peuvent apporter ces solutions.

« 11% seulement des développeurs utilisent les outils LCNC pour plus de la moitié de leurs travaux de développement », déclarent les analystes de SlashData. « Il reste donc du chemin à parcourir avant que les solutions low / no code prennent le pas sur l’écriture de lignes de code auprès des développeurs », ajoutent les auteurs du rapport.

*La 22e édition de l’enquête « Developer Nation » a été menée de décembre 2021 à février 2022. Plus de 20 000 développeurs dans 166 pays ont répondu. SlashData diffuse sa recherche sous licence CC BY-ND 4.0.

(crédit photo © Shutterstock)

Recent Posts

Atos : l’Etat veut acquérir les activités souveraines

Le ministère de l'économie a adressé une lettre d'intention à la direction d'Atos pour racheter…

2 heures ago

Arnaud Monier – SNCF Connect & Tech : « Notre moteur, c’est l’innovation et nous procédons par incrémentation »

Directeur Technologie de SNCF Connect & Tech, Arnaud Monier lance une campagne de recrutement pour…

4 heures ago

Etats-Unis : les grands de l’IT licencient au nom de l’IA

Les grands de l'IT suppriment des milliers de jobs au nom du déploiement de. Une…

4 heures ago

Appel de Rome : Cisco rejoint Microsoft et IBM pour une IA éthique

Quatre ans après l’appel de Rome - un pacte présenté en 2020 par le Vatican…

4 heures ago

Legapass : comment protéger ses données privées jusque dans l’au-delà

Comment gérer les données numériques après la mort de son détenteur ? La jeune pousse…

3 jours ago

Iris, un assistant d’IA conversationnelle en langue des signes

Ivès, expert en accessibilité de la surdité, s’est associé à Sopra Steria et à IBM…

3 jours ago