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Rackspace présente son premier serveur OpenPower

Rackspace a travaillé dans le plus grand secret à la mise au point d’un serveur adapté spécifiquement au monde du Cloud, mettant en œuvre les dernières approches en la matière. D’un format ouvert (Open Compute), le serveur Barreleye est de l’engeance OpenPower et met l’accent sur des technologies Open Source, comme le firmware OpenPower, le noyau Linux et la pile Cloud OpenStack.

Les premières photos de ce serveur ne laissent que peu de doutes quant à ses capacités. Dans un format 2U, Rackspace a réussi à installer deux puces Power8, comprenant 8, 10 ou 12 cœurs chacune, soit une configuration maximale comprenant 24 cœurs physiques, pour 192 threads.

Côté fréquence de fonctionnement, la société évoque 3,1 GHz à 3,7 GHz suivant le processeur choisi (la fréquence chutant avec l’augmentation du nombre de cœurs), et un mode turbo allant de 3,6 GHz à 4,1 GHz.

Huit composants Centaur sont présents. Il sera donc possible d’installer 1 To de RAM DDR ECC via 32 slots, chaque groupe de 4 barrettes étant piloté par un Centaur, pourvu de 16 Mo de mémoire cache. La bande passante du système mémoire est estimée à 200 Go/s, explique Rasckspace. Côté stockage de premier niveau, le serveur Barreleye peut accueillir une quinzaine de SSD. Une première couche très efficace, en frontal d’une solution de stockage réseau.

OpenPower devient vraiment Open ?

Notez que Rackspace indique utiliser des composants Turismo OpenPower, qui ne semblent pas estampillés IBM. La première incarnation d’une puce Power non IBM ? Sachant que Samsung est de la partie dans la création de cette machine (aux côtés d’Avagao, IBM, Mellanox et PMC), il est possible que le processeur OpenPower 10 cœurs présenté ici ne soit pas officiellement fabriqué par IBM.

Petit à petit, l’offre serveur lancée par IBM commence donc à gagner son indépendance. À terme, rappelons que cette plate-forme sera entièrement non propriétaire. Les constructeurs pourront librement créer leurs serveurs OpenPower, en s’appuyant sur une pile logicielle libre (Bios, OS, hyperviseur) et en ayant même le libre choix du concepteur de la puce Power utilisée.

Un mouvement plus net vers l’Open Hardware que celui pris par les PC, plate-forme non-propriétaire dont l’ouverture ne concerne ni la stack logicielle, ni le processeur.

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