Red Hat a lancé une étude portant sur l’activité dans le domaine des logiciels libres constatée au sein de 75 pays différents.
Bonne surprise, la France prend la tête de ce classement, suivie par l’Espagne, l’Allemagne, l’Australie, la Finlande, le Royaume-Uni, la Norvège, l’Estonie, Les États-Unis et le Danemark. Les pays d’Europe semblent donc particulièrement actifs dans le domaine de l’open source, les États-Unis devant se contenter de la neuvième place.
Red Hat évalue également si un pays réunit les conditions favorables au développement du marché open source : niveau technologique, pourcentage d’utilisateurs Internet, etc. La Suède est première, devant les États-Unis, La Norvège, le Danemark, La Finlande, la Nouvelle-Zélande, la Suisse, le Royaume-Uni, Les Pays-Bas et le Canada. En Europe, les pays du nord semblent donc un terrain plus propice au développement de l’open source. Il en va de même avec les États-Unis.
A contrario, la France, pourtant première en terme d’activité dans ce domaine, n’est que quinzième dans celui des perspectives futures. Avec une moins bonne infrastructure que celle des pays nordiques et une politique moins favorable aux logiciels libres que celle des États-Unis, notre pays envoie trop peu de signes en faveur du développement de ce marché.
Alors, erreur d’appréciation de la part de Red Hat, ou réel frein politique et économique de la part de notre gouvernement et de nos entreprises ?
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