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Services mobiles: le jack-pot?

Ce secteur génère actuellement 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en Europe.

Mais selon une étude du cabinet d’études britannique Analysys, ce chiffre d’affaires devrait passer à 23 milliards d’euros d’ici 2007, soit 17% des ventes totales de services mobiles en Europe.Selon l’étude, il faudra tout de même lever quelques obstacles qui freinent actuellement le développement de ces services et notamment leur facturation. « De nombreux fournisseurs de contenus contactés pour cette étude préfèrent avoir recours à la facturation des opérateurs pour le client pour des raisons de commodité. Mais ils regrettent la lenteur de la modernisation des systèmes de facturation des opérateurs », explique l’auteur du rapport, Katrina Bond.Il s’agit également d’améliorer les relations entre opérateurs et éditeurs, ces derniers estimant qu’ils sont plus à même d’attirer les consommateurs. « Les opérateurs devraient offrir de meilleures conditions aux tierces parties pour attirer plus de contenu, au lieu de faire payer au prix fort la gestion de la facturation », souligne l’étude.Les opérateurs veulent la plus grosse part du gâteau En effet, les opérateurs prélèvent 60 cents d’euros sur chaque euro gagné sur les services mobiles. Un prélèvement qui nuirait au développement de ce marché, estime Katrina Bond. Par ailleurs, ce problème du partage de la chaîne de valeurs des services mobiles devrait encore plus se faire sentir avec l’arrivée très prochaine dans notre pays des SMS+. Il s’agit en fait de services surfacturés disponibles depuis son mobile à partir d’un SMS à numéro court à cinq chiffres. L’abonné paye le prix d’un SMS classique auquel il faut ajouter une surfacturation afin d’accéder à des services d’information ou ludiques.Les éditeurs dénoncent la mainmise des opérateurs sur ce nouveau service. Ces derniers restent en effet propriétaires du numéro court et masqueront le numéro de mobiles du client. Les éditeurs ne pourront s’en servir pour des actions de marketing direct par exemple. De plus, ils réclament une meilleure rémunération constatant que leur « part » est la plus basse d’Europe alors que les frais de publicité et d’achat du numéro court sont considérables. Enfin, ils craignent une concurrence déloyale de la part des opérateurs qui pourront être eux-mêmes éditeurs de services. Bref, si un énorme gâteau se profile à l’horizon, il s’agit de savoir comment il va être partagé.

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