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Sur Internet, la mobilisation iranienne continue

Le 5 août, Mahmoud Ahmadinejad a prêté serment devant le Parlement pour un second mandat de quatre ans. Dehors, une centaine de manifestants protestaient devant le bâtiment et des centaines d’autres se trouvaient dans les rues de Téhéran, selon le journal Le Monde. Encore une fois, ils s’étaient réunis grâce à Twitter, le service de microblogging.

Après l’expulsion de la presse internationale suite aux résultats contestés de l’élection présidentielle du 12 juin, les opposants au régime de M. Ahmadinejad se sont largement tournés vers le web. Dernier Moyen d’expression s’il en reste un au sein de la République Islamique. En interne,

pour préparer les manifestations et échanger des informations et vers l’extérieur, à destination du reste du monde, pour témoigner.

60 % de la population iranienne a moins de 30 ans. Des sites comme Youtube, Facebook ou Twitter sont devenus les armes des contestataires emportés par les plus jeunes. Aujourd’hui encore, les blogs et les réseaux sociaux fonctionnent, dans la mesure du possible, à plein régime.

La résistance sur le web ne faiblit pas

Vidéos, photos, mots d’ordre, la contestation vit et lutte activement contre la propagande du régime iranien. Le Monde en dresse le bilan et fait état de blogs tels que Revolution Martyr ou Revolutionnary Road qui dressent la liste des victimes. A ce jour, le pouvoir iranien en a reconnu 30, les organisations non gouvernementales et les milieux hospitaliers estiment pour leur part qu’elles seraient plus de 350.

Enfin, Watch me confess ! apostrophe M. Ahmadinejad d’un « Hey Dictator» et se moque ouvertement du régime en dénonçant de faux crimes. Ce site fait « écho aux procès controversés organisés ces derniers jours à Téhéran contre des manifestants et des responsables réformateurs ». On y apprend par exemple que la CIA, « agacée », par la barbe du président iranien aurait lancée une action contre le régime…

Le net s’active mais les arrestations et la répression se poursuivent. Le 4 août, rapporte Le Monde, « la police a arrêté un journaliste proche de M. Moussavi qui s’occup[ait] de ses sites Internet, Mir Hamid Hassanzadeh».

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