Le dynamisme du logiciel en tant que service (SaaS) ne se dément pas. C’est un des enseignements du panorama 2019 livré par Syntec Numérique et EY France.
Le chiffre d’affaires 2018 du panel de 319 éditeurs logiciels français a atteint 16 milliards d’euros. Certes, le rythme de croissance décélère (10% vs 13% l’année passée). Toutefois, hors de la contribution des 10 premiers éditeurs du classement, la croissance 2018 (+18% dans ce contexte) est supérieure à celle de l’année précédente.
Une dynamique portée par le software en mode cloud. « La part du chiffre d’affaires de notre panel réalisée en SaaS atteint 37% en 2018, contre 32% en 2017 et 27% en 2016 », a déclaré Jean-Christophe Pernet, associé EY en charge de l’étude.
La part du SaaS dans les revenus éditeurs a même plus que doublé par rapport à 2014.
Aujourd’hui, 49% des éditeurs français du panorama (contre 43% l’an dernier) considèrent le logiciel accessible dans le cloud en tant que service, en contrepartie d’un abonnement client, comme leur principale priorité technologique. Les enjeux associés à la mobilité (12%), à l’intelligence artificielle et à la sécurité (11% respectivement) suivent.
Qu’en est-il au sommet du classement ?
Dans le top 5 des éditeurs français de logiciels, on retrouve des références reconnues globalement par le marché : Dassault Systèmes en tête (3,08 milliards d’euros de CA édition), puis Criteo (1,94 milliard d’euros) et Ubisoft (1,84 milliard d’euros).
Sopra Steria (615 millions d’euros) et Murex (541 M€) arrivent ensuite.
En élargissant l’analyse jusqu’à la dixième position, on retrouve des poids lourds des progiciels et des éditeurs sectoriels, dont Cegid (401 millions d’euros de revenus édition), Cegedim (382 M€), Voodoo (325 M€), Gameloft (293 M€) et Infropro digital (292 M€).
Les 24 premiers éditeurs (qui génèrent au moins 100 M€ de CA par an) portent l’essentiel (90%) du chiffre d’affaires international de la fililière française du logiciel. Une expansion qui passe surtout par la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique).
Leur pourcentage de revenus à l’international (59% en 2018) est stable.
Pour d’autres éditeurs, les oppportunités d’internationalisation et d’accès aux acheteurs de grandes entreprises se compliquent. Le syndicat professionnel Syntec Numérique en a conscience.
« Ce sont deux priorités que nous accompagnons désormais à travers un programme de rencontres avec des donneurs d’ordre et un service export de fléchage des dispositifs d’accompagnement », a souligné dans le rapport Gilles Mezari, co-président du collège éditeurs de Syntec Numérique et CEO de Saaswedo.
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