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Télégrammes : La bonne affaire iPhone X… pour Apple, Oracle Cloud chez Interxion, Le marché florissant du certificat électronique falsifié

L’iPhone X, la bonne affaire d’Apple. Avec l’iPhone X, Apple pourrait bien gagner de l’argent comme la firme n’en a jamais gagné. Selon TechInsights, spécialisé dans le décorticage et l’analyse des composants électroniques, la marge que se ferait Apple par vente d’iPhone X s’élèverait à 64% de son prix. Contre 59% pour l’iPhone 8. Notons que les coûts de R&D et de marketing ne sont pas pris en compte dans le calcul. Reuters rapporte ainsi que le coût de fabrication du smartphone marquant les 10 ans de l’iPhone s’élève à 357,50 dollars alors qu’il est vendu 999 dollars (hors taxes et frais de packaging, distribution…). Contre moins de 700 dollars pour l’iPhone 8. Parmi les coûts qui font la différences (et sur lesquels Apple augmente peut-être sa marge), l’écran super Amoled 5,8 pouces facturé à 65,50 dollars contre 36 dollars pour celui de l’iPhone 8 à 4,7 pouces. Celui du châssis en acier inoxydable s’élève à 36 dollars contre 21,50 pour la coque en aluminium de l’iPhone 8. Si les bonnes ventes se confirment dans la durée, l’iPhone X, vendu 1 159 euros (la version 64 Go), constituera assurément une très bonne affaire pour Apple.

Oracle Cloud directement disponible chez Interxion. L’accès à Oracle Cloud Infrastructure est désormais disponible sur l’ensemble des datacenters d’Interxion en Europe, vient d’annoncer le fournisseur de services d’hébergement. L’offre est rendue possible depuis le campus de Francfort, estampillé site Oracle Cloud Infrastructure FastConnect, et la plate-forme d’interconnexion Cloud Connect. Concrètement, les clients qui hébergent réseaux et équipements IT chez Interxion disposent désormais d’un accès dédié et privé aux solutions Cloud d’Oracle quel que soit le datacenter d’hébergement en Europe. Une solution propre à offrir un temps de latence faible propre à répondre aux besoins du développement des environnements de Cloud hybrides et multi-Cloud.

Le certificat électronique falsifié plus cher qu’un faux passeport. Selon une enquête de Venafi, le prix de vente d’un certificat de signature de code sur le Dark Web peut s’élever à 1200 dollars. Soit autant qu’un passeport américain contrefait ou le prix de deux arme à feu, en moyenne ou encore 320 cartes de crédits volées. Pourquoi une telle valeur sur le marché noir des cybercriminels ? Parce qu’un certificat électronique facilite grandement la propagation de malwares sur les systèmes d’information alors qu’ils servent justement à vérifier l’authenticité et l’intégrité des logiciels et applications informatiques. Autrement dit, un investissement qui peut rapporter gros puisque les logiciels malveillants ainsi déployés seront difficilement détectables. « La preuve de l’existence d’un marché de la criminalité aussi conséquent pour les certificats remet en question l’ensemble de notre système d’authentification sur Internet et témoigne de l’urgente nécessité de déployer des systèmes technologiques capables de faire obstacle à l’utilisation abusive des certificats numériques », alerte Peter Warren, président du CSRI (Cyber Security Research Institute) qui a mené cette enquête de 6 mois au cœur du Dark Web à la demande de Venafi, éditeur de solutions de protection des identités machines.

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