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TGV Box: le wifi à grande vitesse incompatible avec la neige

Sur le papier, le concept Box TGV est séduisant : Wi-Fi, satellite, serveurs embarqués…. « Une prouesse technique », se targue la SNCF. L’invitation à la presse, vendredi 26 novembre, de tester le nouveau serveur en grandeur nature était l’occasion de vérifier les promesses le temps d’un aller-retour Paris-Nancy. Une occasion que notre confrère ITespresso.fr n’a pas manquée de saisir.

Une fois que le train à grande vitesse a quitté le quai de la gare de l’Est, et après une introduction du service Box TGV par Barbara Dalibard, directrice Voyage SNCF, les journalistes peuvent enfin gambader entre le portail multimédia dédié et l’accès Wifi pour investir le web. Et les premières déconvenues commencent. Malgré un service “blindé” au préalable par prévision de l’afflux des connexions, le wifi lâche assez rapidement. « Pouvez-vous déconnecter, s’il vous plait, le réseau est tombé », nous supplie un animateur SNCF qui encadre la session Box TGV. On venait à peine d’entrevoir le portail multimédia et c’est déjà saturé. 90 connexions simultanées concentrées sur un seul wagon. C’est trop pour Box TGV.

Faute d’accès en ligne, on va à la rencontre de ses confrères pour se rendre compte que la concentration de terminaux wifi dans le « périmètre wagon carré » est dense : smartphones, netbooks, PC portables et une tablette Samsung Galaxy Tab. A l’évidence, ce format d’appareil nomade convient bien aux voyages en train pour la vidéo ou la lecture e-book. Tiens, une journaliste a pris son Amazon Kindle avec accès 3G (dommage, cette connectivité est désactivée à bord). Mais bon, cela peut donner des idées pour la suite de l’exploitation Box TGV…

Sur le trajet du retour, ambiance toujours « lan-away train ». On tente à nouveau la connexion Wifi du service Box TGV. C’est déjà mieux. Nous sélectionnons l’option à une heure Wifi (4,99 euros) avec règlement du micro-paiement électronique par carte bancaire, un service assuré par la plate-forme W-HA, filiale de France Telecom qui exploite un outil de micro-paiement et va bientôt fêter ses dix ans. La phase de paiement est impeccable et un accusé de réception de la facture est tombé dans ma boîte mail.

L’accès aux sites de contenus statique (Silicon.fr, par exemple). Pas de souci apparemment. Petit test du débit Internet : 4,68 Mbit/s en descendant, 397 Kbit/s en montant…Cela reste dans la fourchette de ce qui avait été annoncé (au-delà pour le download, en dessous pour l’upload). Pour monter d’un cran dans la sauce Web 2.0, je balance un tweet pour crâner : « Mon premier tweet à 230 km/h en wifi dans un TGV (Nancy-Paris) :je suis emu ». Oui, 230 et non 320 km/h, car, en raison de la neige, la vitesse du TGV a été ralentie.

Plus ambitieux, nous tentons une session vidéo streaming prise au hasard sur Dailymotion. Le résultat n’est guère étonnant bien que décevant : le son reste correct mais le visionnage est saccadé. Qui plus est, les animateurs nous conseillent de ne pas trop nous attarder sur le streaming vidéo « pour en laisser aux autres journalistes connectés ».

Nul doute que la SNCF a pris davantage de soins avec la sélection de contenus du portail Box TGV (« 100 propositions multimédia ») embarqués sur des serveurs à bord. Bonne nouvelle : Béatrice Chavarel, directrice du programme Internet à bord des trains SNCF, assure que l’opérateur télécoms ne filtre pas (du moins pas encore) les contenus ou les applications. En théorie, on peut donc discuter par messagerie instantanée (Windows Live Messenger, Facebook, Skype) et tweeter. En revanche, « pour des raisons de sécurité, les jeux en réseau sont interdits », précise Béatrice Chavarel.

Paris approche à grande vitesse et Box TGV nous réserve une dernière surprise. Le réseau Wifi tombe à nouveau en raison d’un élément météorologique qui a même surpris l’encadrement SNCF. Le signal satellite du dispositif Sol-Bord est brouillé… par les chutes de neige. Sur la ligne TGV Est, cela risque de jouer parfois des mauvais tours à la Box TGV. Mais il faut persister dans cette voie (rapide). Surtout à ce tarif Wifi plutôt attractif pour tous les passagers…

A lire également : La SNCF fait monter le Wi-Fi dans le TGV

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