Face à la croissance exponentielle du volume de données en entreprise, Toshiba raisonne en termes de coût total de possession et mise sur une cohabitation pacifique entre disques durs et SSD, voués à coexister sur le long terme dans la pyramide des hiérarchies du stockage.
Avec en ligne de mire ces plates-formes stratégiques que sont les serveurs lames, les systèmes RAID et les infrastructures de cloud privé, le fabricant high-tech japonais initie une montée en capacité (jusqu’à 4 To pour ses disques magnétiques ; 1,6 To pour ses disques flash). Il met à profit son expérience dans la maîtrise des contrôleurs et du firmware pour répondre plus efficacement aux exigences de haute disponibilité et de sécurité.
Illustration avec plusieurs technologies propriétaires qui gèrent notamment une correction des erreurs (ECC) à quatre passes, l’effacement instantané des données par un procédé cryptographique ou encore la tolérance aux chocs de 300G et aux vibrations dans des configurations multidisques. Cette protection physique ne concerne que dans une moindre mesure le produit phare au catalogue, en l’occurrence un SSD MLC à 12 Gbit/s.
Il s’agit du modèle PX02SMx, décliné en quatre modèles de 200 Go à 1,6 To, au format 2,5 pouces. Outre un haut niveau d’endurance (MTBF de 2 millions d’heures ou garantie de 5 ans pour la NAND eMLC 24 nm), Toshiba revendique des performances en forte hausse grâce à la double interface SAS. Les débits en lecture séquentielle – sur des fichiers de 64 ko – atteignent 900 Mo/s, pour 400 Mo/s en lecture. En mode aléatoire, les 120 000 IOPS (opérations d’entrée-sortie par seconde) sont dépassées. C’est moins remarquable en lecture (25 000 IOPS).
Côté disques durs, la gamme MG03 est divisée en deux séries qui diffèrent essentiellement par leur interface : SATA 3 dans un cas, SAS dans l’autre, toujours à 6 Gbit/s avec 64 Mo de cache, pour des débits de 165 Mo/s en crête. Les capacités s’échelonnent de 1 à 4 To. Au format 3,5 pouces, l’empreinte (720 grammes) et la consommation électrique (7 W en veille) restent élevées. C’est aussi le cas des nuisances sonores, annoncées à environ 30 dB lors des opérations de recherche.
Crédit photo : Toshiba
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