Microsoft change de ton. Après avoir joué la diplomatie, la firme avance la carte des menaces à l’occasion du « grand oral » de trois jours entre l’éditeur et les représentants européens de la concurrence qui accusent le groupe américain d’abus de position dominante.
C’est simple. Microsoft a prévenu qu’il serait forcé de proposer aux consommateurs européens une version de moindre qualité de son système d’exploitation Windows si l’Union européenne lui demandait de réécrire son logiciel. La Commission européenne a proposé à Microsoft de retirer son module multimédia (Media Player) de Windows et d’acquitter une lourde amende en compensation des coûts que son abus de position dominante entraîne chez ses concurrents, qui sont parfois conduits à la faillite. Cette semaine, le Wall Street Journal évoquait une amende de 3,2 milliards de dollars… La Commission a souligné que l’utilisation de Windows Media Player, intégré dans Windows depuis 1999, lui a permis une meilleure progression que le logiciel RealPlayer de son concurrent RealNetworks. Microsoft a rejeté ces conclusions les qualifiant d’anecdotique tout en affirmant examiner tous les moyens possibles de parvenir à des solutions s’agissant des questions et des préoccupations » que la Commission européenne pourrait avoir.
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