Edelman souligne dans son analyse que cette méthode est contraire aux règles de la FTC, la Federal Trade Commission.
En effet, les consommateurs qui installent ce petit logiciel à priori inoffensif ne savent pas qu’il a pour mission de collecter des informations privées sur la nature de leurs achats en ligne.
Pourtant, comme le rappelle Edelman qui est également enseignant à l’école de commerce d’Harvard, les deux marques sont hors la loi, car elles n’informent pas leurs clients de cette pratique et du caractère particulièrement intrusif de ce petit logiciel qui mérite l’appellation de spyware ou logiciel-espion…
Dans une interview accordée à nos confrères de ComputerWorld, Edelman explique :« Ce logiciel est vraiment quelque chose que je ne souhaite pas installer, même sur la machine de mon pire ennemi. »
Selon nos informations, ledit logiciel est capable d’enregistrer les pages Web visitées par l’internaute cible. Mais aussi les produits achetés ou simplement consultés en ligne…
En clair, c’est l’outil parfait pour Sears et Kmart qui peuvent ensuite réutiliser ces données à des fins commerciales.
Ce soft a été écrit par VoiceFive, une filiale du célèbre cabinet d’études Comscore.
Et le pire dans cette curieuse affaire, c’est que les internautes sont fortement incités à installer le logiciel puisque Sears offre 10 dollars et un cadeau aux personnes qui installent le programme ! Une compensation plutôt désuète comparée à la fonction du soft…
Edelman demande donc à Sears et Kmart de préciser sur leurs sites la véritable nature de ce logiciel.
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