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Virgin dépoussière son service de musique en ligne

Dans la course aux meilleures places pour le marché français de la musique en ligne payante, Virgin a pris une longueur d’avance. Le groupe annonce en effet le lancement de la nouvelle mouture de sa plate-forme VirginMega.fr pour ce mardi. Soit bien avant celle de la Fnac ou celles de Napster, Apple ou encore Real…

VirginMega.fr est calqué sur le succès incontestable de iTunes, le service d’Apple. La filiale française de Virgin vendra ses chansons à l’unité ou par album, mais sans abonnement. Le catalogue contient 300.000 titres à ce jour et devrait compter entre 500.000 et un million de morceaux d’ici à la fin de l’année. Les chansons seront vendues entre 99 centimes et 1,19 euro, et les albums seront proposés pour un prix se situant entre 9,99 et 11,99 euros. L’utilisateur pourra pré-écouter les 30 premières secondes du titre avant de l’acheter. Une fois téléchargé, le fichier musical pourra être transféré trois fois vers un baladeur numérique et gravé trois fois sur un CD. Mais malheureusement, les chansons ne seront pas compatibles avec l’iPod d’Apple, le baladeur Mp3 le plus vendu dans le monde. On le sait, Apple ne veut pas ouvrir sa technologie. Virgin a donc dû travailler avec Microsoft. Les morceaux seront donc encodés en .wma, pour être lus avec Windows Media Player. Si Virgin risque d’être handicapé par cette incompatibilité, il a néanmoins tout fait pour simplifier les moyens de paiements. Le site propose les moyens classiques: carte bancaire, SMS, audiotel ou porte monnaie électronique mais aussi la possibilité de régler via la facture France Télécom, une première. Malgré une concurrence très rude sur ce marché, on devrait compter plus d’une dizaine de plates-formes payantes en Europe d’ici à la fin de l’année, Virgin annonce des objectifs ambitieux: trois à quatre millions de morceaux vendus d’ici fin 2004. Chirac part en guerre contre le piratage

Le Président de la République y va de son petit couplet contre les abominables internautes téléchargeurs responsables de tous les maux des maisons de disque et de l’Industrie du divertissement…

« La piraterie est un fléau qu’il faut combattre avec fermeté et détermination. A chaque fois, c’est un artiste qu’on spolie. C’est la création que l’on met en danger et la culture qui est menacée. Le vol des films, le vol des musiques n’est pas tolérable », écrit le Président dans un message destiné à l’Industrie cinématographique.

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