La situation reste tendue car le désaccord porte sur l’évaluation des parts de voix.
Deutsche Telekom revendique détenir 97% de PTC, tandis que Vivendi assure contrôler 51% de son capital… mais la justice polonaise n’est pas d’accord et lui refuse, depuis un an, l’accès aux locaux de l’opérateur à Varsovie.
En outre, la nomination du nouveau p-dg intervenue le 5 septembre a été officialisée par Deutsche Telekom. La difficulté vient de ce que PTC est contrôlé par plusieurs holdings, dont la principale (48%) est détenue conjoitement par Vivendi et son allié, l’électricien Elektrim.
Dans ce contexte difficile, Vivendi espère toutefois que sa proposition à hauteur de 2,5 milliards d’euros va passer. Car le géant allemand est dans une mauvaise passe et des informations plus sombres se sont accumulées ces derniers jours.
A ce jour, si l’on en croit les écritures comptables du groupe français, Vivendi a déjà investi 1,8 milliard dans l’affaire.
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